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Rencontre avec la population locale en Inde

Un voyage en Inde nous donne toujours l’envie irrésistible d’interagir avec la population locale. Pour cela Parallels and Meridians vous conseille de rester séjourner plusieurs jours dans la même ville. C’est l’un des meilleurs moyens pour prendre le temps de boire un thé dans une échoppe et d’observer tout ce qu’il se passe autour de vous. Et en Inde, il peut s’en passer des choses dans un court instant ! Les couleurs des saris, les traditions locales, les discussions et les jeux de cartes. L’animation d’une ville en Inde, ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer !

Vous pouvez également, profiter de votre séjour pour visiter une école et participer à un cours avec une classe ou encore planter des arbres dans un petit village hors des sentiers battus.

Que diriez-vous d’apprendre à cuisiner un plat typique indien ou bien de partir à la découverte d’une communauté ? Au-delà des activités proposées par de nombreuses agences, c’est le moment unique qui vous laissera des souvenirs indélébiles. Du sourire d’une petite fille, à un séjour en train, l’Inde propose de nombreuses opportunités pour ces moments inoubliables.

Voyage au Laos

Un voyage au Laos est une expérience inoubliable ! Ce pays du Sud-est de l’Asie est encore très peu visité et garantie donc une authenticité et une découverte de la population locale. Entre îles et montagnes, le Laos impressionne également par sa richesse culturelle. La ville de Luang Prabang notamment, présente de nombreux sites Bouddhistes qui éblouissent les voyageurs. Cette destination permet à ses visiteurs de découvrir également les secrets d’une nature époustouflante : Les chutes de Kang Si et Tad Fan ou encore la grotte aux milles Bouddhas vous fera tomber amoureux de ce petit pays asiatique.

Pour un voyage en famille, ne loupez pas le centre d’Ours rescapés ni la balade en bateau qui vous permettra d’admirer les dauphins. A Pakbeng, vous aurez l’occasion de traverser le Mékong en canoë avant de découvrir les rituels des familles Mahouts.  Vous pourrez vous aventurez dans la forêt de bambous à dos d’éléphants, pour satisfaire les petits et les grands !

L’avantage d’un voyage au Laos est la combinaison avec une découverte du Cambodge ou du Vietnam.

Chèques cadeaux voyages

Vous cherchez une idée cadeau pour un membre de votre famille ou un ami ? Ou souhaitez voulez-vous simplement faire plaisir à quelqu’un que vous aimez ? Pourquoi ne pas opter pour un chèque cadeau chez Parallels and Meridians ?
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Un entretien avec Doma Poudel – la femme conservatrice qui fait la différence !

Nous étions au Népal en train d’explorer et d’apprécier la beauté de l’endroit, quand nous avons trouvé un article sur les parcs et la conservation dans leur journal local – The Kathmandu Post. Il s’agissait de savoir comment deux femmes sont devenues les agents du changement dans la conservation de la faune.

Être un vrai croyant de dire « non à la cruauté envers les animaux », nous a conduit à entrer en contact avec la brillante Doma Poudel. Une femme qui a commencé son voyage de protection et de soin des animaux, plus l’environnement à un très jeune âge. Son amour éternel pour la conservation de la faune l’a amenée à la position qu’elle est aujourd’hui, où sa voix contre la cruauté envers les animaux est au-delà d’être juste louable.

Nous lui avons posés plusieurs questions par curiosité, vivez notre entretien !

  1. Vous avez été l’une des premières guides naturalistes féminins du pays. Comment est la vie en tant que femme dans un domaine dominé par les hommes ?
    – Ce n’était pas un début très facile quand je voulais être un guide de la nature. J’ai un peu de contexte social lié au traitement des animaux et à la préservation de l’écosystème en général qui m’a probablement un peu aidé au départ.
    A cette époque, il y avait environ 20 guides masculins, et j’étais la seule femme parmi eux. Ils m’ont invité à faire partie de leur groupe, mais seulement dans un bureau derrière un bureau. Ce n’était pas assez pour moi, parce que je voulais être là sur le terrain. Selon les règles du parc, il devrait y avoir 2 guides avec chaque invité ou groupe à l’intérieur du parc.
    Ils croyaient qu’il était trop dangereux pour une femme d’être à l’intérieur du parc et que nous ne pouvions pas gérer ce que cet emploi implique. J’ai dû les convaincre de me laisser faire partie des guides de la nature qui accompagnent les invités, et finalement un jour ils ont accepté de m’envoyer pour un voyage de 3 jours. Pendant ce temps, nous avons rencontré un rhinocéros, où j’ai réussi à nous défendre sans blesser le rhinocéros et l’ai chassé avec confiance. C’est ce qui les a amenés à croire en moi et a élargi leur esprit de me laisser devenir un guide permanent de la nature.
    Depuis, je suis au parc régulièrement et j’ai même une équipe qui voulait l’explorer avec moi seulement (elle rit).
  2. Nous avons entendu que le parc national a atteint 1000 jours sans aucun braconnage de rhinocéros ! Toutes nos félicitations ! Dans une région où la chasse est plus qu’un sport mais bien un moyen de survie, comment avez-vous pu y parvenir?
    – La sécurité est très bonne maintenant dans le parc, comparé à n’importe où ailleurs dans le monde. Le revenu que le parc obtient du coût du billet et de la jeep, qui est de l’ordre de 30 à 50%, revient au niveau communautaire pour les travaux de conservation. Cela contribue à son tour à aiderer aux moyens de subsistance de la population. Et je pense que c’est une bonne politique parce que cela fonctionne vraiment, car il y a beaucoup de personnes frappées par la pauvreté et sans terre.
    Ce n’est évidemment pas un travail facile, mais nous essayons de sensibiliser les habitants de la région autour du parc. Nous leur enseignons les avantages de l’écosystème et comment l’existence des animaux est importante pour nous. Le tourisme a beaucoup aidé à cet égard, car il nous aide à générer des revenus plus importants pour les gens.
    Maintenant, les habitants sont très coopératifs, mais j’ai juste peur qu’un jour tout celà pourrait changer, qu’ils puissent changer d’avis ou avoir de la négativité à nouveau. Je travaille donc avec les acteurs de la conservation pour garder les choses sous contrôle.
    D’un autre côté, je poursuis toujours des programmes de sensibilisation ou de conservation pour la communauté dans son ensemble.
  3. Ces réunions ou programmes de sensibilisation ont lieu dans une école ou quel genre de lieux choisissez-vous?
    – Oui, nous allons dans les écoles. Je suis dans la communauté anti-braconnage donc nous éduquons les enfants avec des programmes de sensibilisation juridique. Certaines personnes ne connaissent toujours pas le genre de punition qu’elles reçoivent si les animaux sont blessés.
  4. Comment ça marche? Annoncez-vous une date pour ces programmes pour que les gens puissent y assister? Comment rejoignent-ils les sessions?
    – Il y a 22 groupes d’utilisateurs ou zones tampons différents dans chaque parc national. En vertu de cela, il y a des milliers de petits groupes dans la communauté qui sont connectés aux groupes de la zone tampon, qui sont connectés au conseil. Tout cela est relié au parc national. Il y a 3 processus différents, et nous sommes 9 unités différentes dans la communauté anti-braconnage. 45 membres qui travaillent dans la communauté anti-braconnage. Mais il existe également de nombreux groupes différents dans la communauté des utilisateurs – hommes et femmes directement impliqués dans la communauté. C’est ainsi que le mot se répand parmi les locaux. C’est principalement le bouche à oreille.
  5. Nous admirons votre passion pour la conservation de la faune. Qu’est-ce qui vous a amené à poursuivre cela?
    – Quand j’étais à l’école, j’étais impliquée dans le club vert, participant à la plantation d’arbres et à des programmes d’entraînements.
    Mais alors je ne savais pas grand-chose sur la conservation au plus haut niveau. Plus tard, j’ai commencé à travailler pour l’autonomisation des femmes et j’ai rejoint plusieurs clubs pour la conservation. J’ai également suivi une formation pour préserver l’environnement et nettoyer l’environnement.
    Ma mère est morte par une attaque d’un rhinocéros. Les gens m’interrogeaient pour savoir pourquoi je n’étais pas en colère contre le rhinocéros. Mais je pense que les animaux sont innocents et sans voix. Donc, ma réponse à toutes ces personnes est simple. Les humains tuent encore des gens et vont à la guerre en dépit de connaître les résultats et les circonstances. Les humains le font exprès, mais les animaux ne connaissent pas le bien et le mal comme nous. Alors pourquoi devrions-nous les tuer pour avoir fait quelque chose dont ils n’étaient pas conscients ? Ils essayaient seulement de se défendre. C’est à cause de ces animaux que nous avons des milliers de touristes chaque jour. Nous bénéficions directement du tourisme. Mais s’il n’y a pas d’animaux sauvages, comment le tourisme peut-il grandir ici à Chitwan ? S’il n’y avait pas de parc national, comment vivrions-nous ? Grâce au rhinocéros à cornes, nous sommes populaires, mais s’il n’y a pas de rhinocéros alors comment allons-nous survivre, car il n’y aura pas de touristes. Même si cela me rend triste de me souvenir de ce qui est arrivé à ma mère, je ne peux pas m’en débarrasser. Cela m’aide à être à l’aise et à me sentir bien et me motive à aider à conserver la faune. Je pense que j’ai inspiré beaucoup de gens à faire ce que je fais.
  6. Quels sont les principaux défis auxquels vous avez dû faire face pour protéger la faune ?
    – En 2007 – 2008, environs 34 à 37 rhinocéros ont été tués chaque année. En 2009, nous avons trouvé un rhinocéros dont la corne était coupée et il courait dans la douleur. Il était à 100 mètres du poste de l’armée, mais ils ne se sont pas rendu compte. Personne n’aidait le rhinocéros. C’était vraiment douloureux pour moi.
    Puis en 2009, dans le parc national de nombreux rhinocéros ont été tués. Cela s’est produit parce que la deuxième haute cour du gouvernement a libéré 120 braconniers. Cela m’a rendu vraiment triste et fâchée. Ensuite, nous avons décidé de lancer un appel spécial au gouvernement. Nous avons eu une réunion avec les représentants du gouvernement et les parties prenantes de la conversation avec l’association nationale des guides. J’étais la secrétaire de cette réunion. Nous avons organisé deux réunions ou programmes de ce type – l’unz à Chitwan et l’autre à Kathmandou.
    C’est quand nous avons créé la conscience au sujet des rhinocéros que les acteurs politiqus et civils se sont éveillés. Nos questions étaient simples : Comment les gens peuvent-ils tuer les animaux ? Je sais que les habitants ne sont pas autorisés à entrer si facilement dans le parc avec des fusils ou des armes à feu. Pourquoi ne savent-ils pas que le rhinocéros a été tué si près ? Pourquoi la sécurité est-elle si faible ? Personne ne pouvait nous répondre.
    Nous avons fait une campagne de protection contre les rhinocéros et la protection de la faune pendant cette période. Nous sommes allés à la rencontre de la personne officielle du bureau du district. Nous avons également organisé une conférence de presse à Kathmandou. Nous avons recueilli environ 50 000 signatures sur la campagne pour la protection des animaux et des rhinocéros. Parallèlement à cela, nous sommes allés voir le gouvernement, le Premier ministre (Madhav Kumar) – le président de la Constitution Subhash Chandra Nembang – nous avons rencontré tous les présidents de la présidence du parti. Nous avons également rencontré les 601 membres de la constitution et exprimé nos préoccupations.
    Nous avons donné les 50 000 signatures et les avons interrogés sur la libération des braconniers. Comme ils ont déjà été libérés, nous ne pouvons rien y faire, car c’est déjà décidé mais j’ai trouvé une solution. J’ai donc proposé que nous puissions ensemble envoyer la communauté de gestion des ressources naturelles au niveau local autour de la zone du parc.
    Je peux donner les idées et les stratégies pour améliorer la protection des animaux. Créer un bureau de contrôle du crime fort ou une armée de conservation. Cette fois, nous avions un manque de coordination, où ils se blâmaient les uns les autres. Une bonne coordination est nécessaire pour la protection des animaux, ce que nous avons maintenant.
    Nous avons également une bonne armée et une bonne connexion GPS. Tout le monde semble aider maintenant – le gouvernement, la police, les locaux. J’ai reçu beaucoup de menaces de la part des braconniers cette fois, mais cela ne m’a pas arrêté. Si nous travaillons ensemble, nous pouvons réussir. Ce n’est pas facile à protéger mais c’est toujours possible.
  7. Avez-vous encore des menaces de braconniers ?
    – J’en reçois beaucoup moins maintenant mais il y en a toujours avec modération dans la partie ouest du Népal. Notre réseau est devenu beaucoup plus fort qu’auparavant, donc nous n’avons pas à nous inquiéter comme avant. Et en espérant que nous resterons comme ça. Nous avons une équipe vraiment très forte maintenant, donc je suis très heureuse d’y parvenir. Je ne pense pas que les braconniers osent.
  8. Souhaitez-vous partager une des expériences les plus enrichissantes en tant que défenseur de l’environnement ?
    – Je veux continuer à faire ce que je fais et le rendre de mieux en mieux jusqu’à ce que nous atteignions notre objectif. Nous devons encore faire plus de politiques pour que cela fonctionne.
  9. Dans une interview récente, vous avez été cité disant que “la conservation n’est possible que si les moyens de subsistance des locaux sont également pris en compte.” Les gens ont besoin d’un mode de vie alternatif qui élève leur style de vie et leurs revenus. ” Des milliers de touristes du monde entier viennent visiter le parc chaque année, ils peuvent contribuer à la fois à «l’éducation et au développement des compétences» des locaux? Si c’est le cas, comment ?
    – Si les gens veulent entrer en contact directement avec la communauté anti-braconnage, ils peuvent le faire. Ou ils peuvent le faire à travers le gouvernement. Il y a des zones tampons ou des communautés d’utilisateurs, donc nous pouvons les impliquer directement.
    J’ai mon propre bureau – Népal Dynamic Eco tours et il a été créé en 2012 – car j’essaie de faire quelque chose moi-même. Nous soutenons les femmes locales dans leur agriculture biologique, et soutenons également les femmes célibataires en leur distribuant des biens.
    Nous distribuons du matériel scolaire aux enfants. Mais cela ne suffira pas, nous devons nous attendre à faire un peu de développement des compétences et une formation génératrice de revenus. Et aussi augmenter l’éducation parmi les masses.
    S’ils veulent contribuer, ils peuvent venir à moi et je peux les aider à se connecter avec le parc national. Je souhaite la bienvenue à tous dans mon bureau. C’est mon rêve de faire une fondation de la faune dans les prochains jours et j’espère que j’y arriverai.

Nous applaudissons Doma Poudel et espérons qu’elle atteindra ses objectifs !

Pokhara, un havre de paix lors de votre séjour au Népal

J’ai eu la chance de partir au Népal lors du week-end du Republic Day en Inde. En route pour Kathmandou ! Le visa à l’arrivée est très simple, il suffit de se rendre dans l’espace dédié et de remplir les informations concernant notre séjour dans les machines électroniques prévues, régler les 25 dollars de frais et nous voilà à l’air pur, entouré des montagnes de l’Himalaya !

Je prends un taxi pour rejoindre le quartier, désormais piéton, de Thamel pour le déjeuner. Je ne manque pas de commander mon entrée favorite : les Sukutis. Ce sont des tranches de bœuf séché assaisonnées de légumes frais : oignons, tomates, salade et jus de citron pour contrer les piments. Je ne manque pas de faire suivre ce délice culinaire par la spécialité locale : le Thali.

Je fais mes courses pour la nuit et en route pour la gare. Le voici, mon superbe bus deluxe : Pokhara, me voilà !

Si vous n’avez pas peur d’une nuit à travers les routes sinueuses, optez pour cette option car cela permet d’arriver très tôt le matin et ainsi profiter de la journée entière. Si vous préférez une nuit dans un lit douillet, vous pouvez toujours choisir l’avion.

Nous arrivons très tôt, par chance, un taxi est sur la route. Les vieux modèles Alto de Suzuki. Il me conduit vers mon hôtel où je suis attendue.  Je m’installe à l’hôtel me repose un peu, une douche bien chaude et en route à la recherche du lac Phewa, au cœur de la ville. Quel spectacle pour prendre son petit déjeuner !

Au pied de la chaine des Annapurna, la vue est superbe ! Je me promène sur le sentier le long du lac, bercée par les sourires des femmes népalaises, qui vous proposent des oranges sur le chemin. A l’extrémité du lac, et en fin d’après-midi, je loue une barque pour la traversée. Les tarifs sont à la carte, ce qui me convient car je ne sais pas pour combien de temps je pars, le lac est grand.

Je me rends près du temple Hindou qui se situe au centre du lac, le Tal Barahi Temple. J’admire le coucher de soleil qui se reflète sur le lac Phewa et devine en face de moi les parapentes en haut de Sarangkot. En contre-jour, j’aperçois la Stupa en haut de la colline Ananda, quelle vue !

Je pagaye suffisamment pour ramener la barque à temps, et décide de rentrer à pied. Les bars installent des barbecues pour des assiettes à déguster sur place ou à emporter. Bœuf, poulet, porc : tout y est !

Pokhara est la destination parfaite pour les passionnés de cuisine comme moi ! On y trouve de tout ! De la cuisine Népalaise, Indienne, Coréenne, Française, Italienne et même Bretonne !

Je ne manque pas de rentrer à mon hôtel et commence à me renseigner sur les vols en parapente, ce serai dommage de ne pas en profiter dans cet endroit du monde.

Many metal sacrificial bells hanging on chain and landing dove, Pokhara

Je pars dîner dans l’une des meilleures crêperies du pays et en tant que Bretonne je dois bien le dire quel délice ! Je rentre me coucher, car la journée de demain ne sera pas de tout repos.

Aujourd’hui, une nouvelle journée s’offre à moi. Je pars à pieds au bord du lac déguster un délicieux petit-déjeuner. Ensuite, direction l’agence de parapente, le vol est à 35 dollars : réservé pour 13h !

Entre temps, je profite pour marcher dans la ville et me rendre jusqu’au marché de réfugiés tibétains. Similaire à celui de Leh au Ladakh, c’est toujours un bonheur de pouvoir admirer les bijoux de la culture Tibétaine.

Je reviens, la jeep m’attends pour le grand saut, direction Sarangkot ! Nous montons en jeep jusqu’au point de départ. L’équipement est sûr et le guide m’explique clairement comment sauter. Nous attendons qu’il y ai assez de vent et c’est parti !!! Whaaaaaaou il faut le dire ! Pour un premier saut en parapente, je suis tout sourire aux lèvres, j’ai l’impression de voler comme un oiseau.


En face, le lac, derrière nous la chaine des Annapurnas et juste en dessous, la ville entière de Pokhara : Magique !

Je rentre en ville après un atterrissage dans la cible afin d’enlever quelques épaisseurs, il fait très bon à Pokhara pour une fin de mois de janvier.

Place à la détente, je me renseigne pour un massage aux pierres chaudes, typiques de la culture Himalayenne. Cela permet de détendre les muscles et de vous ressourcer grâce aux forces des énergies naturelles.

Demain sera ma dernière journée, je vais donc en profiter pour dîner dans la rue des momos. Les momos sont une spécialité Tibétaine, consommés fris ou à la vapeur, ces raviolis garnis se mangent généralement entre les repas. Je prends toutes les variétés ce qui me fait un repas très copieux pour ma part. Je rentre dormir car demain : trek !

Je sens la brise matinale souffler sur mes joues. Il est 7h du matin, lorsque je me dirige vers l’une des nombreuses boulangeries de la ville pour mon petit déjeuner : croissant et cappuccino, en route !

Je descends vers le lac, d’où je prends une barque pour la traversée du lac. Cela ne prend pas plus de 20 minutes. Arrivée sur la berge opposée, je ne peux pas me perdre, il n’y a qu’un chemin vers la Stupa, plus connue sous le nom de World Peace Pagoda.

La Shanti Stupa de Pokhara a été construite en 1947 comme symbole de paix pour la religion Bouddhiste. Tout au long de mon ascension, la vue est de plus en plus belle et vaste. Entre marches et chemin, le niveau de difficulté nous permet à tous de monter à pieds. Arrivée en haut, quel bonheur !

C’est un paysage sublime de voir la Stupa et son blanc éclatant face au bleu du lac et en contrefort des montagnes de l’Himalaya ! Il y a également une route pour s’y rendre pour les moins sportifs mais le lieu n’est pour autant pas noyé par une foule de touristes. L’endroit est calme et paisible pour lire son histoire.

J’admire le panorama une dernière fois avant de redescendre tranquillement récupérer ma barque. De retour à Pokhara, j’en profite pour déguster un dernier thali avec une bolée de cidre local et il est temps pour moi de rejoindre mon bus retour.

Merci Pokhara, c’était un week-end calme, apaisant, sportif, vivifiant et magique par la beauté du lieu et des habitants.

A très vite car je n’ai qu’une envie depuis mon retour, te retrouver.

Où manger à Delhi ?

Vous recherchez une expérience culinaire plutôt « Cool ». Rendez-vous au Cost café à Hauz Khas village connu pour ses bars entassés les uns sur les autres. Ce petit havre de paix se situe à l’entrée du petit village effervescent, reconnaissable facilement grâce à ses balcons fleuris et ses tables de style « brasseries parisiennes ».

Le Cost café propose des plats typiques de la région du Kerala, optez pour l’excellent Dhal aux épinards accompagnés de parathas ! Le petit restaurant chic propose également de la cuisine occidentale et une multitude d’entrées à partager.

En terrasse ou en intérieur, le Cost café a créé un endroit apaisant et tamisé pour une expérience relaxante.

Ho Chi Minh City

Dynamique et démesurée Ho Chi Minh City, anciennement Saigon est devenue la ville effervescente du Vietnam, celle où les jeunes viennent tenter leur chance et prendre leur indépendance.

Grattes ciel, boutiques de luxe, cafés et monuments sacrés se concentrent dans l’immense jungle D’Ho chi Minh.  Une ville récente qui pourtant chargée d’histoire offre ses meilleures attractions et ses merveilles architecturales. Je vous propose les incontournables de la ville.

  • Palais de la réunification
  • L’opéra de la ville
  • Le bureau de poste

Les musées à ne pas manquer :

  • Musée de la guerre d’Indochine
  • Musée historique du Vietnam
  • Musée de la Médecine traditionnelle

Ces monuments d’exceptions :

  • La pagoda Nghiem, celle de Thien Hau et de Giac Vien
  • Cathédrale Notre Dame
  • L’église Huyen Sy Church

Entre chaque visite, goûtez au café vietnamien, un des meilleurs au monde qu’il soit glacé ou chaud, le goût unique et Ssn arôme majestueux réveille les papilles des amateurs de café. Vous trouverez à Ho Chi Minh des cafés branchés et atypiques.

En soirée, explorez Saigon en Vespa, un petit scooter vintage qui vous amènera au cœur de l’authentique ville D’ho Chi Minh. Un guide passionné vous fera découvrir les secrets bien gardés de la ville.

Agra de marbre et de grès rouge

En quittant Jaipur en voiture, je poursuis mon exploration vers l’Etat de l’Uttar Pradesh en direction d’Agra, troisième destination phare du fameux triangle d’or d’Inde du nord. Le réseau routier est égrené de camions aux magnifiques décorations, et à l’arrière de ceux-ci, on peut lire « Blow your horn » (klaxonnez !).

Durant les 240 kilomètres qui me séparent d’Agra, l’ambiance change et devient plus rurale dans les nombreux villages traversés. Je suis venue ici pour découvrir trois joyaux incontournables de l’architecture moghole.

Fatehpur Sikri, capitale d’Akbar

Fatehpur Sikri, ancienne capitale impériale de l’Empire Moghol de 1571 à 1584 est située à 40 kilomètres à l’ouest d’Agra et mérite d’être découverte, flamboyante au lever du soleil. Entièrement ciselée dans le grès rouge typique de la région de Sikri, cette cité royale, conçue par l’empereur moghol Akbar, est un savant mélange de styles architecturaux d’influence hindoue et musulmane. Les plus beaux motifs sculptés de grès rouge se trouvent dans le kiosque de l’astrologue et le pavillon de la sultane turque.

Le Marbre blanc du Taj Mahal

Taj Mahal Agra

Avant de me rendre à l’éponyme Taj Mahal à Agra, j’ai tenu à découvrir (presque) tous les secrets du fameux marbre de Makrana, originaire du Rajasthan, et des techniques d’incrustation de pierres précieuses dans celui-ci. Corail, jaspe, onyx, cornaline et turquoises ont été incrustés dans le marbre blanc du monument le plus visité du pays pour former des rinceaux de fleurs dont la rose est à l’effigie du roi et le jasmin à celle de la reine. Un atelier d’artisanat d’Agra travaille depuis 14 générations à la restauration du marbre du palais. Une fois par semaine pas moins de 125 tailleurs de pierre viennent restaurer les marqueteries lapidaires du Taj. Pour tout comprendre sur les techniques d’incrustation de pierres précieuses et semi précieuses, rendez-vous est pris au U. P Marble Craft Palace pour visualiser cet incroyable travail artisanal !

On commencera par teinter le marbre avec du henné de façon à faire ressortir les veines de la pierre et y réaliser le tracé des dessins en creux. Les pierres seront ensuite fixées grâce à un mélange de diverses colles naturelles à base de canne à sucre, miel et amidon de riz. Le henné sera ensuite lavé et frotté à l’aide d’une pierre de grès et d’eau.

Bâti sur un ancien temple hindou, ce mausolée bordé par la rivière Yamuna, fut construit selon le désir l’empereur moghol Shâh Jahân pour sa bien-aimée Muntaz Mahal qui ne survivra pas à la naissance de son quatorzième enfant ! Réveillée à 4 heures du matin, j’ai pu profiter du lever de soleil sur les allées du jardin bordées de plans d’eau menant au Taj Mahal. Dans la partie nord du site, deux bâtiments sont disposés symétriquement : à l’ouest d’une grande terrasse, une mosquée comportant des versets du Coran sur sa façade rouge et à l’est un jawab décoré de motifs floraux (pavillon des invités) très similaire à la mosquée. Les plus beaux points de vue sont à découvrir depuis les jardins, un peu à l’écart des touristes et des locaux venus en pèlerinage.

The Red Fort of Agra

Le Fort rouge d’Agra

Le Fort rouge fut le premier édifice de défense construit au XVIè siècle par le souverain moghol Akbar dans le nord de l’Inde sur les ruines du fort de Badalgarh. On y pénètre par la gigantesque porte en grès rouge Amar singh. L’intérieur du fort est une succession de palais de marbre blanc, mosquées et jardins correspondant à l’ensemble de la dynastie moghole qui y régna plus de 200 ans. J’ai pris un réel plaisir à photographier les immenses galeries d’arcades du Diwan-i-am, le palais de Jahangir ainsi que le Khas Mahal. Agra est une ville qui ne demande qu’à être visitée pour son florilège de sites remarquables.

Article rédigé par Katherine Hibbs © K.Hibbs – Toute reproduction interdite

La vie en rose à Jaipur

Pour les amoureux de curiosités et de splendeurs du passé, Jaipur demeure un livre ouvert sur l’histoire et une visite incontournable pour comprendre les origines du Rajasthan. C’est en 1400 avant Jésus-Christ que les Rajpoutes Kachhvahas, cavaliers nomades venus du nord-ouest y fondèrent divers royaumes.  Après l’avènement du règne Moghol au XVI è siècle, leur lutte s’intensifia.  La ville d’Amber fut renommée Jaipur (« ville de la victoire ») et déplacée de quelques kilomètres en 1728 par le maharaja rajpoute Jai Singh II.

La réalisation de Jaipur fut établie selon des normes basées sur l’astronomie et l’architecture sacrée à Vidyardhar Charlatanry, un brahmane bengali.  La ville fut divisée en 9 mohallas (quartiers) distincts correspondant aux planètes de l’astrologie hindoue. La cité ne devint rose qu’à partir de 1883 à l’occasion d’une visite officielle du Prince de Galles. Les murailles d’enceinte et la ville toute entière furent repeints dans cette couleur, symbole d’hospitalité.

Il faut prévoir pas moins de trois jours pour profiter pleinement de la beauté visuelle et olfactive de cette ville à taille humaine qui contraste énormément avec l’effervescence et le bruit omniprésent de New Delhi.

Le mois d’Avril correspond à la période des mariages et c’est dans le quartier des bazars en face de l’éponyme Hawa Mahal (Le Palais des vents) que les femmes viennent se faire faire des tatouages décoratifs au henné sur les mains et les avant-bras.

Les temps ont bien changé alors qu’au XVIII e siècle les pensionnaires des harems restaient cachées derrière les 953 Jharokhas (fenêtres ciselées) du Palais pour observer la rue sans être vues !

Le marché aux fleurs de Jaipur est également en pleine effervescence en ces temps de festivités : colliers de jasmin ou cotons imbibés de parfums de fleurs à loger au creux de l’oreille, c’est un véritable feu d’artifice de couleurs et d’odeurs où les vendeurs vous abordent avec gentillesse.

Avant de me rendre au City Palace j’ai fait une halte à l’observatoire à ciel ouvert Jantar Mantar conçu par Jai Singh II en 1734. Ce mathématicien passionné d’astronomie a laissé une série d’instruments faits de gré et de marbre tels que le Samrat Yantra pour mesurer la distance et le diamètre du soleil ou encore le Ram Yantra qui étudie le mouvement des étoiles.

Une visite royale au City Palace

The City Palace

Le City Palace ou Chandra Mahal fait partie du quartier administratif conçu à l’époque de Jai Singh II. Il couvre 1/7ème de la surface de la ville et on y découvre une architecture de style à la fois moghol et rajpoute. La visite est limitée à certains endroits car le palais est encore, de nos jours, la résidence de la famille royale.

Après avoir franchi l’entrée du City Palace, on traversera le Diwan- i -Khas, ancienne salle d’audience ouverte sur l’extérieur et soutenue par une double rangée de piliers en marbre installée sous des arcs. Les deux énormes jarres en argent massif qui s’y trouvent ont été classées par le Livre Guinness des records. En 1901 elles ont même voyagé jusqu’à Londres, remplies d’eau sacrée du Gange. Elles sont surveillées de près par des gardes coiffés de turbans rouges qui ne demandent qu’à être photographiés !

La Pritam Niwa Chowk, cour intérieure du palais, vous étonnera pour la couleur pastel de ses portes et quatre fresques décoratives représentant des paons à la robe bleue. Cet oiseau, originaire d’Inde, symbolise l’immortalité.

J’ai tout particulièrement apprécié le musée du City Palace qui expose une collection de textiles, peintures et costumes de maharajas dont des tenues de polo « vintage » !

Afin de poursuivre cette incursion dans le quotidien des maharajas parés de leurs bijoux étincelants il vous faudra pousser la porte du Gem Palace sur Ismail road, l’artère où s’alignent les très réputés joailliers de Jaipur….

Les gemmes de Jaipur

L’Empire moghol a constitué un véritable trésor avec des joyaux amassés lors de ses conquêtes en Inde. Akbar, fils d’Humâyûn, sera considéré comme le plus grand des Moghols qui régnèrent sur l’Inde. Les joailliers ont façonné des gemmes pour les souverains en exaltant ainsi leur puissance. Mais les Moghols furent également les précurseurs de techniques ancestrales telles que celle du sertissage invisible ainsi que l’art d’incruster les pierres précieuses grâce à la technique du kundan toujours utilisé de nos jours par les joailliers de Jaipur.

Dans les anciennes traditions indiennes de gemmologie, on considérait que les gemmes avaient des vertus curatives (les boucles d’oreille des maharajas servaient entre autres à réguler le flux sanguin) et étaient également associées aux astres. La famille Kasliwal assure depuis 14 générations la fabrication des bijoux des maharajas au Gem Palace. La particularité de ce joaillier est de n’avoir établi aucune mise à distance entre les pierres précieuses et les clients potentiels. Ici on vous reçoit autour d’un masala chai en vous présentant dans le creux de la main des pièces aux tarifs parfois inavouables ! Vous pourrez y apprendre l’histoire de bijoux historiques que l’on vous sortira volontiers des vitrines et avec un peu de chance vous aurez droit à la visite des ateliers de fabrication aux étages supérieurs.

Le Raj Mandir, joyau du cinéma indien

La fierté de Jaipur réside également dans la création en 1976 du cinéma Raj Mandir à la façade post moderniste. Le spectacle commence une fois franchie l’entrée menant au hall du cinéma. L’aménagement des lieux est grandiose, ressemblant au foyer d’un opéra serti de néons et de moulures en stuc.

Ici transitent pas moins de 1300 personnes par séance avec 5 catégories de places portant chacune un nom de pierre précieuse. L’ambiance est dans la salle où les films bollywoodiens durent pas loin de 3 heures avec un entracte. Les familles apportent leur pique-nique et on devra s’habituer aux multiples smartphones sans cesse allumés et aux commentaires qui fusent au cours de la projection. J’ai eu l’occasion d’y voir le film Octobre  un joli mélo entièrement en Hindi !

Article rédigé par Katherine Hibbs © K.Hibbs – Toute reproduction interdite

Rishikesh, porte du pays des dieux

Mon séjour s’est achevé dans une parenthèse de spiritualité et de quiétude sur les rives du Gange. Depuis New Delhi, j’ai rejoint après 5 heures de train la ville sacrée d’Haridwar dans l’état de l’Uttaranchal. Surtout connue pour le pèlerinage de la Purna Kumbh Mela qui a lieu tous les douze ans, Haridwar draine un nombre incalculable de fidèles hindous venus des quatre coins du monde. Si vous êtes partants pour assister à un événement hors du temps, rendez-vous en 2021 ! Mais ma destination finale, Rishikesh, se trouve à 25 kilomètres en amont. C’est le point de départ de plusieurs routes de pèlerinages aux sources du Gange. Il est midi et les rayons du soleil dardent une foule compacte et multicolore qui traverse à pied, à vélo ou en scooter le Laksman Jula, un des deux ponts enjambant le fleuve sacré du Gange. En contrebas sur la rive opposée se dresse, placide, le Neelakanta Maha Deva Temple.

La ville poudrée de rouge, d’orange et de jaune s’étire le long des eaux encore cristallines venues de l’Himalaya. Dans les rues de Rishikesh, le temps est comme suspendu dans un nuage de fine poussière où des occidentaux se mêlent aux sadhus (ascètes indiens) de la ville sacrée pour aller rejoindre les nombreux ashrams de la ville. On vient ici, essentiellement pour se ressourcer et retrouver une énergie vitale à travers la pratique du hatha yoga. Je ne pratique pas cette discipline mais elle m’intrigue beaucoup. Le lendemain j’ai rendez-vous avec Dinesh Shastri sur les ghats où affleure le Gange. Ce jeune Yogi de 36 ans, qui a réalisé des études supérieures de sanskrit, dirige la Om Shanti om yoga school située à Rishikesh. Son visage est étonnement calme et souriant. Levé tous les matins à 4 heures, moment durant lequel il se contente de boire de l’eau, il dispense 8 heures de cours chaque jour pour, entre autres, former de futurs professeurs de yoga. Son premier geste après m’avoir saluée d’un joyeux Namaste sera de s’immerger dans le Gange les mains jointes au-dessus de l’eau pour y être béni.

Un peu plus loin, des femmes sortent d’une baignade, leurs saris mouillés et plaqués au corps. Il faudra attendre la tombée du jour, entre chien et loup, pour se diriger vers Triveni Ghat pour participer à une cérémonie Aarti en l’honneur de la Déesse Ganga, fille aînée du roi de l’Himalaya. Des marchandes de fleurs et d’eau sacrée me sollicitent alors que des jeunes femmes vêtues de kurtas ou de saris déposent délicatement des barquettes de fleurs de frangipanier piquées de bâtons d’encens sur la surface de l’eau. Bientôt la nuit enveloppe les silhouettes et les parfums. Il est temps de rentrer car demain matin j’ai une heure et demie de route pour aller voir le lever du soleil à Kunjapuri temple au sommet des montagnes.

Article rédigé par Katherine Hibbs © K.Hibbs – Toute reproduction interdite

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