Pokhara, un havre de paix lors de votre séjour au Népal
J’ai eu la chance de partir au Népal lors du week-end du Republic Day en Inde. En route pour Kathmandou ! Le visa à l’arrivée est très simple, il suffit de se rendre dans l’espace dédié et de remplir les informations concernant notre séjour dans les machines électroniques prévues, régler les 25 dollars de frais et nous voilà à l’air pur, entouré des montagnes de l’Himalaya !
Je prends un taxi pour rejoindre le quartier, désormais piéton, de Thamel pour le déjeuner. Je ne manque pas de commander mon entrée favorite : les Sukutis. Ce sont des tranches de bœuf séché assaisonnées de légumes frais : oignons, tomates, salade et jus de citron pour contrer les piments. Je ne manque pas de faire suivre ce délice culinaire par la spécialité locale : le Thali.
Je fais mes courses pour la nuit et en route pour la gare. Le voici, mon superbe bus deluxe : Pokhara, me voilà !
Si vous n’avez pas peur d’une nuit à travers les routes sinueuses, optez pour cette option car cela permet d’arriver très tôt le matin et ainsi profiter de la journée entière. Si vous préférez une nuit dans un lit douillet, vous pouvez toujours choisir l’avion.
Nous arrivons très tôt, par chance, un taxi est sur la route. Les vieux modèles Alto de Suzuki. Il me conduit vers mon hôtel où je suis attendue. Je m’installe à l’hôtel me repose un peu, une douche bien chaude et en route à la recherche du lac Phewa, au cœur de la ville. Quel spectacle pour prendre son petit déjeuner !
Au pied de la chaine des Annapurna, la vue est superbe ! Je me promène sur le sentier le long du lac, bercée par les sourires des femmes népalaises, qui vous proposent des oranges sur le chemin. A l’extrémité du lac, et en fin d’après-midi, je loue une barque pour la traversée. Les tarifs sont à la carte, ce qui me convient car je ne sais pas pour combien de temps je pars, le lac est grand.
Je me rends près du temple Hindou qui se situe au centre du lac, le Tal Barahi Temple. J’admire le coucher de soleil qui se reflète sur le lac Phewa et devine en face de moi les parapentes en haut de Sarangkot. En contre-jour, j’aperçois la Stupa en haut de la colline Ananda, quelle vue !
Je pagaye suffisamment pour ramener la barque à temps, et décide de rentrer à pied. Les bars installent des barbecues pour des assiettes à déguster sur place ou à emporter. Bœuf, poulet, porc : tout y est !
Pokhara est la destination parfaite pour les passionnés de cuisine comme moi ! On y trouve de tout ! De la cuisine Népalaise, Indienne, Coréenne, Française, Italienne et même Bretonne !
Je ne manque pas de rentrer à mon hôtel et commence à me renseigner sur les vols en parapente, ce serai dommage de ne pas en profiter dans cet endroit du monde.
Je pars dîner dans l’une des meilleures crêperies du pays et en tant que Bretonne je dois bien le dire quel délice ! Je rentre me coucher, car la journée de demain ne sera pas de tout repos.
Aujourd’hui, une nouvelle journée s’offre à moi. Je pars à pieds au bord du lac déguster un délicieux petit-déjeuner. Ensuite, direction l’agence de parapente, le vol est à 35 dollars : réservé pour 13h !
Entre temps, je profite pour marcher dans la ville et me rendre jusqu’au marché de réfugiés tibétains. Similaire à celui de Leh au Ladakh, c’est toujours un bonheur de pouvoir admirer les bijoux de la culture Tibétaine.
Je reviens, la jeep m’attends pour le grand saut, direction Sarangkot ! Nous montons en jeep jusqu’au point de départ. L’équipement est sûr et le guide m’explique clairement comment sauter. Nous attendons qu’il y ai assez de vent et c’est parti !!! Whaaaaaaou il faut le dire ! Pour un premier saut en parapente, je suis tout sourire aux lèvres, j’ai l’impression de voler comme un oiseau.
En face, le lac, derrière nous la chaine des Annapurnas et juste en dessous, la ville entière de Pokhara : Magique !
Je rentre en ville après un atterrissage dans la cible afin d’enlever quelques épaisseurs, il fait très bon à Pokhara pour une fin de mois de janvier.
Place à la détente, je me renseigne pour un massage aux pierres chaudes, typiques de la culture Himalayenne. Cela permet de détendre les muscles et de vous ressourcer grâce aux forces des énergies naturelles.
Demain sera ma dernière journée, je vais donc en profiter pour dîner dans la rue des momos. Les momos sont une spécialité Tibétaine, consommés fris ou à la vapeur, ces raviolis garnis se mangent généralement entre les repas. Je prends toutes les variétés ce qui me fait un repas très copieux pour ma part. Je rentre dormir car demain : trek !
Je sens la brise matinale souffler sur mes joues. Il est 7h du matin, lorsque je me dirige vers l’une des nombreuses boulangeries de la ville pour mon petit déjeuner : croissant et cappuccino, en route !
Je descends vers le lac, d’où je prends une barque pour la traversée du lac. Cela ne prend pas plus de 20 minutes. Arrivée sur la berge opposée, je ne peux pas me perdre, il n’y a qu’un chemin vers la Stupa, plus connue sous le nom de World Peace Pagoda.
La Shanti Stupa de Pokhara a été construite en 1947 comme symbole de paix pour la religion Bouddhiste. Tout au long de mon ascension, la vue est de plus en plus belle et vaste. Entre marches et chemin, le niveau de difficulté nous permet à tous de monter à pieds. Arrivée en haut, quel bonheur !
C’est un paysage sublime de voir la Stupa et son blanc éclatant face au bleu du lac et en contrefort des montagnes de l’Himalaya ! Il y a également une route pour s’y rendre pour les moins sportifs mais le lieu n’est pour autant pas noyé par une foule de touristes. L’endroit est calme et paisible pour lire son histoire.
J’admire le panorama une dernière fois avant de redescendre tranquillement récupérer ma barque. De retour à Pokhara, j’en profite pour déguster un dernier thali avec une bolée de cidre local et il est temps pour moi de rejoindre mon bus retour.
Merci Pokhara, c’était un week-end calme, apaisant, sportif, vivifiant et magique par la beauté du lieu et des habitants.
A très vite car je n’ai qu’une envie depuis mon retour, te retrouver.