Voyage à Mahabalipuram
Le site comporte un grand nombre de monuments hindouistes dédiés à Shiva, à Vishnou, mais aussi à Krishna et aux héros du Mahabaratha.
Mahabalipuram est, sans conteste, le site archéologique le plus célèbre de l’Inde méridionale.Mahabalipuram, « cité du grand Bali » (un souverain mythique), fit de Mahabalipuram le port de sa capitale Kañcípuram. Ce port contribua à la diffusion de la culture indienne vers Sri Lanka et l’Asie du Sud-Est.Après la chute de la dynastie Pallava, à la fin du IXe siècle, le port demeura actif. Au XIIe siècle on commença, pour l’abandonner peu après, la construction d’un temple dont la porte monumentale, inachevée, a été conservée.
Le site comporte un grand nombre de monuments hindouistes dédiés à Shiva, à Vishnou, mais aussi à Krishna et aux héros du Mahabaratha. Les trois principaux monuments sont : La Descente du Gange, Le Temple du Rivage, Les Cinq Ratha du sud .Un grand nombre de temples, souvent excavés, sont éparpillés sur le territoire du village. On trouve aussi dans le village un énorme rocher vaguement sphérique appelé la boule de beurre de Krishna.
Mahabalipuram est située sur la côte de Coromandel qui fait face à la baie du Bengale. C’est un endroit élégant pour regarder ce qui bien établi port de mer était au cours des 7e et 10e siècles de la dynastie des Pallava. Ce fut la deuxième capitale des Pallavas qui a régné Kanchipuram. Autrefois, Mahabalipuram était connu et appelé en tant que Mahabalipuram. L’ancien nom de «Mahabalipuram« ce lieu a une histoire. Un très désagréable cruelle roi Mahabali freiné cet endroit et dans une bataille féroce roi Mahabali a été tué par le Seigneur Vishnu et le lieu a été nommé d’après les morts, Mahabali type arrogant. C’était pendant le règne du roi Narasimha je Varman, le Mahabalipuram nom a été changé. Il a été rebaptisé Mahabalipuram qui est appelé jusqu’à maintenant.
Il ya une histoire derrière. Le nom de roi Narasimha Mamallpuram Varman I était un grand guerrier et vaillant. Il a reçu le titre de Mamalla qui signifie «le grand lutteur» de sorte que le nom a été transformé de Mahabalipuram à Mahabalipuram considérant le grand roi et ses réalisations. Après le déclin de la dynastie des Gupta, le Pallavas a augmenté pour le pionnier en Inde du Sud. Ils ont régné sur le 3ème siècle jusqu’à la fin de la 9ème siècle après JC La meilleure période de leur domination était comprise entre 650 et 750 après JC et cette période a été appelée l’âge d’or de la Pallavas. Le Pallavas étaient très puissants. Ils sont des penseurs profonds. C’était pendant le règne des Pallavas, les grands poètes, de dramaturges, artistes, artisans, savants et des saints ont émergé. Comme on peut dire que les Pallavas sont les pionniers et les précurseurs de nouveaux styles à la fois dans l’art et l’architecture et Mahabalipuram est le meilleur endroit pour louer hors de leur compétence et le talent. Nouvelles sculptures et des peintures uniques étaient novatrices et exubérante. Ce lieu lui-même est devenu Mahabalipuram leur domaine à explorer et ils ont fait le meilleur usage possible des ressources.
Ils jeu une forme et l’énergie créatrice à ce qu’ils avaient imaginé. Il est devenu un rêve devenu réalité car il assisté à des innovations dans toute la richessestyles.The à Mahabalipuram n’a pas été connu de beaucoup, car ceux-ci n’a pas de sortie Pallavas et d’exposer leur qualité et leur créations novatrices pour le monde extérieur pour des raisons évidentes.
L’esthétisme à Mahabalipuram a été caché jusqu’à ce que la fin du siècle 185h. Quelle est la particularité Mahabalipuram? Bien sûr, chacun peut remarquer la roche – grottes de coupe, des temples faits à partir d’un seul rocher, temples et s’efforce de différentes structures, et de bas-reliefs qui sont la créativité artistique et si pure. Mamallpuram est désigné comme un «musée en plein air». Le grand Pallava Narasimha I et Rajasimha ont bien conservé ces qualités stylistiques que l’on bénéficie à Mahabalipuram, même à l’époque actuelle. La beauté du lieu n’est pas seulement due à l’architecture, mais ceux-ci les arbres immenses filaos, la plage de sable argenté des métiers classiques masculins main autour les as toutes faites pour former ce qui est une splendeur collective. Tout visiteur qui se rend Mahabalipuram restera surpris et ivre de la grandeur. Ils se sentent la main cœur et plus à partir de cet endroit historique et touristique fascinante.
La visite de Mamallapuram se promettait d’être dantesque pourtant. Le planning que nous suivons dans cette partie sud de l’Inde et les généralement grandes distances à couvrir entre chaque étape ne nous autorisait qu’à passer 24 heures dans la ville de Mamallapuram, et arrivant en fin de matinée après deux grosses heures de bus depuis Chennai, nous devions faire une entorse à notre habitude de visiter les sites tôt le matin. Et se dire que l’on va visiter des temples dans cette région du Tamil Nadu entre 13 à 18 heures c’est une épreuve de courage. Rassurez-vous cela ne nous empêche pas d’être totalement en sueur après les premières centaines de mètres parcourus en plein soleil pour rejoindre les festivités…
Des temples, encore des temples et toujours de temples… Vu le nombre de divinités Hindoues, finalement, c’est justifié. Et la ville de Mamallapuram classée au patrimoine mondial par l’Unesco en 1984 en compte des dizaines. Bien sur il y a les éléments principaux, les incontournables, les mondialement connus. Comme ce gigantesque relief sculpté en plein air de 30 mètres sur 12 nommé La descente du Gange. Des animaux, des demi-dieux, des dieux, Shiva en tête et une faille naturelle verticale colossale séparant la fresque en deux, de laquelle coulait de l’eau symbolisant le fleuve sacré. L’histoire veut que Shiva sous la supplique du roi Baghirata ait accepté de faire descendre sur terre le Gange nourricier et cet épisode est ici relaté de façon majestueuse… Tous les éléments classés de la ville de Mahabalipuram (actuellement appelée Mamallapuram) furent construits entre le VI ème et VIII ème siècle par les souverains Palava de cette région. En fait l’histoire n’aura retenu que les temples et les sculptures mais cela sous-estime l’importance que ce port avait, commerçant alors avec des royaumes aussi lointains que ceux du Cambodge, de Malaisie ou d’Indonésie.
De là nous avions établi notre plan de bataille. Visite des temples au nord, redescendre au sud vers les Cinq Rathas, un crochet par la plage pour voir le Temple du Rivage et retour au « frais » dans l’auberge de jeunesse. Mais comme rien ne se déroule jamais (ou presque) totalement comme prévu… nous rencontrons Raja. L’amabilité et la sociabilité indienne nous cueillent encore une fois. « Bonjour, d’où venez-vous ? »… Petite anecdote, le pays d’origine des visiteurs semble fasciner les indiens car cette question nous est constamment posée, même à la volée, dans la rue, dans un escalier, depuis une mobylette coincée dans les embouteillages etc… « De France, bonjour ! » et la conversation débute avec les incontournables considérations météorologiques de circonstance.
Et puis de fil en aiguille la conversation se forme, et Raja se promène avec nous et rallonge considérablement sa pause déjeuner. A 23 ans il est la troisième génération d’une famille de sculpteurs et finit actuellement son apprentissage tout en commençant lui même à dispenser quelques leçons à des enfants. Pour ses cours il a dû apprendre l’histoire des temples de sa ville et de toutes les sculptures et Raja nous montre ici bas-relief de Durga, divinité sur un champ de bataille, ici des gravures de textes Sanskrit, ici encore des symboles dévots etc… et finalement nous visitons le premier ensemble de temples d’une façon très complète et passionnante grâce à se guide improvisé ! Nous apprendrons que chaque temple ici est creusé dans un rocher unique de granit et n’est donc pas une oeuvre de maçonnerie. Sculpter un temple c’est le travail d’une vie et certaines réalisations pouvaient « user » deux à trois générations de sculpteurs !
Nous nous apprêtons à laisser Raja retourner à ses élèves mais la conversation guide nos pas et c’est finalement toute l’après midi que nous resterons ensemble. Déjà nous passerons par le quartier des sculpteurs sur pierre. Tous les temples de l’Inde commandent ici des sculptures des divinités et nous constatons le travail méticuleux et la longue patience nécessaire à la création de ces oeuvres. Un Ganesh assit, deux mois de travail. Un éléphant d’un petit mètre de long, plus de trois mois. Eux travaillent « à l’ancienne », à la main, au marteau et au burin sans outillage électrique et tradition et modernité faisant bon ménage en Inde, ils exportent aussi certaines pièces grâce à Internet !
Nos pas nous mènent vers les célèbres Cinq Rathas, cinq temples en forme de chariots dédiés à Shiva, à Vishnu, Surya, Indra… Avec en point remarquable une statue de lion et une d’éléphant échelle un, qui veut être (sûrement justifié) une des plus belles sculptures colossales de pachyderme de l’Inde.
Le ticket d’entrée donne accès également au Temple du Rivage. En y allant par la plage, Raja nous confie que le tsunami de décembre 2004 est venu jusqu’ici et ayant rasé un village et une bonne partie de la forêt costale (mais en ne faisant « que » sept victimes), il a aussi mis à jour en déplaçant des dunes de sables des restes de temples qui étaient enfouis sous la plage ! Ils sont d’un intérêt très important pour les archéologues qui pensent aujourd’hui que d’autres bâtiments peuvent être enfouis dans les environs et attendent une mise au jour (les Cinq Rathas ont été tirés des dunes il y a deux siècles par les anglais).
Le mot de la fin sur la conservation : excellente. Quand nous constatons amèrement parfois l’état d’insalubrité régnant en Inde, les temples de Mamallapuram sont en parfait état. L’ensemble principal est dans un parc verdoyant, les Cinq Rathas sont dans une enceinte protégée et le Temple du Rivage voit ses alentours directs aménagés pour sa protection et donc sa bonne conservation. Et maintenant que le soleil commence légèrement à s’incliner dans le ciel, nous allons pouvoir nous rafraîchir à l’ombre et profiter du calme d’une fin d’après-midi à Mamallapuram. Une belle journée de découverte des trésors de cette ville grâce à Raja, une histoire locale passionnante et encore une fois le constat que le panthéon des dieux hindous favorise des créations majestueuses !