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Voyage en Inde du Nord en hiver

La position géographique et la topographie inhabituelle de l’Inde est responsable de la diversité climatique du pays. Si vous planifiez de visiter le nord de l’Inde, vous pouvez vous attendre à ce que le climat soit plus chaud durant l’été et plus froid en hiver. Avant d’aller là-bas, vous devez tenir compte de ces recommandations pour préparer votre voyage dans le nord de l’Inde pendant l’hiver.

Les températures sont très froides dans les plaines du nord de l’Inde au cours de l’hiver (Octobre à Mars). En fait, la température dans le désert du Thar peut atteindre le point de congélation. Dans le centre-ville du nord-est de New Delhi, la température peut varier de 8 degrés à 21 degrés Celsius.

Vous pouvez trouver une riche histoire culturelle dans l’Inde du Nord. Mis à part New Delhi, vous pouvez également visiter d’autres destinations comme Uttranchal, l’Uttar Pradesh, Jamma, Himachal Pradesh, Pendjab et le Cachemire. Il y a beaucoup d’activités que vous pouvez faire en Inde du Nord, comme le rafting, le safari de chameau, le vélo de montagne, le ski et le trekking. Vous pouvez également trouver l’architecture exquise, la faune incroyable, les dunes de sable, et le charme historique de cette région indienne.

Si vous prévoyez de visiter Delhi, vous pourrez explorer la face religieuse de la ville. Il y a de nombreux temples que vous pouvez visiter comme Akshardham, Birla, Bangla Sahib, et les temples ISKCON. Mis à part les temples, il y a aussi des forts à Delhi comme le Qutub Minar, Jantar Mantar, et le Fort Rouge.

Taj Mahal se trouve dans l’Inde du Nord, plus précisément dans l’Uttar Pradesh. Si vous avez des plans de voyage à l’Uttaranchal, ne le faites pas pendant la saison hivernale car il y fait très froid. Vous pouvez y aller entre Avril et Juin ou de Septembre à Novembre.

Les personnes qui aiment les centres commerciaux, vous pouvez aller à Shimla. Le Temple d’or se trouve dans le Pendjab. D’autres endroits que vous devriez visiter sont Srinagar, Jammu, le lac Dal, Gulmarg, Pahalgam, Sonamarg, Solan, Dalhousie, à Dharamsala, Kullu, Manali, Kangra, et de Chamba. Vous pouvez avoir la meilleure expérience de vacances en Inde du nord.

Comme mentionné précédemment, l’hiver en Inde du Nord est assez froid. Si vous y allez en hiver, vous devez apporter des vêtements appropriés. Si vous n’avaez pas prévu de vêtements pour la saison, vous pouvez commencer à acheter des vêtements d’hiver. De cette façon, vous pouvez éviter de tomber malade. Assurez-vous que vous prenez vos vitamines et certains médicaments avec vous, juste au cas où vous attrapez la fièvre, la toux ou le rhume. Les médicaments vendus en Inde ne sont pas les mêmes que ceux vendus dans votre pays d’origine. Il vaudrait donc mieux être préparé, surtout si vous voyagez là-bas pendant l’hiver. Vous pouvez profiter des paysages et des lieux touristiques en Inde du nord, si vous avez un corps sain.

Cependant, si vous ne pouvez pas résister au froid, vous devriez aller en Inde du Nord que pendant la saison estivale. La température pendant cette période n’est pas aussi froide que la saison hivernale.

Maintenant que vous connaissez les lieux que vous pouvez visiter en Inde du Nord, vous pouvez contacter une agence de voyage et réservez votre voyage à l’avance. La saison hivernale en Inde est aussi la haute-saison pour l’afflux de touristes et donc il serait préférable de planifier à l’avance, sinon, vous n’obtiendrez pas les meilleurs services, car les logements sont limités. La planification peut vraiment prendre beaucoup de votre temps, mais avec l’aide d’une agence de voyages, vos ennuis seront atténués. Si vous prenez en considération ces recommandations pour le nord de l’Inde en hiver, vous aurez le plus grand moment de votre vie en dépit du climat froid.

Voyage en Inde du Nord – Le désir de connaître l’Inde et Tibet.

Ce ne fut pas un voyage ordinaire au sens touristique habituel où le mot voyage suppose un besoin de changement, de dépaysement plus que de « repaysement » ; et implique au départ le besoin d’échapper pour une courte durée à soi-même et à ses problèmes ou ses démons… que l’on retrouve au retour. Depuis de longues années j’étais habitée par le désir de connaître l’Inde, bien plus que d’autres pays, régions ou villes célèbres par leurs paysages, leur culture ou leur histoire.

L’Inde était liée pour moi au hatha-yoga que je pratique depuis des décennies et ai même enseigné bénévolement ; liée à la spiritualité bien qu’il me paraisse difficile aujourd’hui encore de définir ce terme associé souvent à celui de désintéressement, de pauvreté matérielle, voire dans le cas de l’Inde à la misère.

Plus que la Chine et le Japon et bien qu’elle ait une langue originelle en commun avec l’Occident, l’Inde pour moi était un tout-autre, difficile à adopter par des Occidentaux, à commencer par la nourriture. Des appellations précises : Rishikesh, Bénarès, Agra, voire Chandigarh construite par Le Corbusier, m’attiraient.

Tout en psalmodiant le sutra des repas lors des sesshins zen – « busho kapila… », j’ai rêvé de suivre l’itinéraire géographique du Bouddha, pour l’essentiel aujourd’hui au Pakistan ; je rêvais de l’Himalaya majestueux et des grottes où vécurent des ascètes tels que, Milarepa et encore aujourd’hui des moines ; j’en ai rencontré plusieurs qui se sont installés en Occident, en particulier en Dordogne toute proche. J’avais entendu parler des Pères jésuites Le Sceaux et Deschanel et lu Guy Deleury et l’Américain Thomas Merton ; rendu un petit culte à Allan Ginsberg dont on ne sait pas toujours qu’il était devenu moine bouddhiste après être allé consulter haut dans l’Himalaya des retraitants, qui le renvoyèrent à son pays et à son art de poète.

Tibetan culture

En littérature j’avais dévoré Kipling et son merveilleux roman picaresque Kim, histoire d’un petit irlandais orphelin d’un père et d’une mère militaires, qui évolue dans divers milieux indigènes plus musulmans qu’hindous, avant qu’un moine bouddhiste finance avec désintéressement des études à l’occidentale qui feront de lui – peut-être – un serviteur de sa très Gracieuse Majesté. Il y a aussi le récit par la très grande poétesse britannique platonicienne Kathleen Raine dans India seen Afar, (inédit en français) de ses voyages en Inde à l’invitation d’une très grande danseuse (dans cette culture le corps et les arts sont très liés à la spiritualité) pour y donner des conférences sur le poète irlandais , Yeats traducteur d’ Upanishads et de la Geeta avec Shri Purohit Swami. J’ai tout un programme de lectures indigènes contemporaines en attente.

Par l’intermédiaire d’un lama tibétain, invité naguère à Bordeaux, et qu’en ma qualité d’angliciste j’ai promené dans les rues et les musées de la ville dans sa grande robe de moine… bordeaux et un ciré jaune vif qui ne nous permettaient pas de passer inaperçus, j’ai adopté une petite « filleule », une gamine au cheveu ras et au regard vif qui habite très haut dans l’Himalaya, dans la superbe vallée du Spitti (que j’ai découverte grâce à un de ces documentaires sur l’Himalaya dont la télévision est prodigue), trop haut située (dans les quatre à cinq mille mètres d’altitude !) pour que j’espère jamais la rencontrer.

Mais grâce à elle je suis entrée en relation avec une association d’aide à la culture tibétaine qui a rang d’O.N.G.. Sise à Pau, l’A.P.A.C.T. a secouru et continue à secourir un très grand nombre d’enfants et d’adultes tibétains réfugiés en Inde dans des conditions d’exil parfois dramatiques et toujours douloureuses.

Cette association, par de très nombreuses manifestations culturelles, oeuvre à faire connaître la culture tibétaine et plus précisément les drames, que connaissent, au Tibet, les autochtones sauvagement spoliés de leur culture, et, en Inde et au Népal, les réfugiés accueillis par ces pays dans des conditions de vie matérielle et morale souvent précaires. Les responsables organisent des visites régulières des camps et des écoles, qu’elle aide financièrement, visites dont l’une des finalités est de s’assurer que les fonds considérables recueillis sont employés aux fins définies préalablement par tous les partenaires ; c’est aussi l’occasion pour des « sponsors » de rencontrer les enfants et adultes qu’ils parrainent et de ramener des nouvelles et des photos aux parrains et marraines restés en France et attachés à des enfants, à des moines, à des moniales, à des vieillards sans ressource qu’ils aident financièrement et moralement mais que peut-être ils ne rencontreront jamais.

Un voyage de six semaines avait été mis sur pied par les responsables de l’Association, qui à leur tâche de contrôle associaient la visite de sites touristiques culturels et spirituels (les deux en Inde sont liés !).
Mais le voyage et surtout le séjour sur les lieux de travail des responsables de l’A.P.A.C T. étaient trop longs en cette période de non vacances pour que la plupart des participants engagés dans la vie active puissent le suivre dans sa totalité. Deux grandes étapes successives avaient été programmées à partir de Delhi : la première vers le Sud et le Centre du pays en direction du camp de réfugiés de Mainpat, avec sur l’itinéraire quelques escales célèbres : Bénarès, Bodhgaya où le Bouddha réalisa la boddhi sous le figuier et Agra avec le splendide monument élevé par un Maharadja inconsolable à sa Bégum adorée… J’avais élu la seconde étape plus courte, vers le Nord plus frais, en direction de l’Himalaya, avec pour port d’attache Dharamsala et la possibilité de suivre l’enseignement que prodigue à plusieurs reprises dans l’année le Dalaï-Lama.

Dans ce cas aussi, on partait de Delhi avec la perspective un peu traumatisante à l’avance d’une longue étape par des routes qu’on disait plus pittoresques que confortables ! Nous serons quatre femmes à le faire. Je vais tenter de retracer les grandes étapes (Delhi, la route, les séjours dans les contreforts de l’Himalaya, les écoles tibétaines visitées et les rencontres spirituelles qui leur étaient indirectement liées).
LE VOYAGE
Trois heures d’avance à Roissy ; nous y avons couché pour être à l’heure. Longue et lente queue pour la « fouille »; montée dans l’avion, installation. Huit heures à l’allée, un peu plus au retour ; un décalage horaire de quatre heures et demie. L’avion est plein, comme il le sera au retour : environ 450 personnes ;

nourries et distraites comme c’est l’usage sur les longs vols. Je choisis le « menu continental » de préférence à l’indien pour repousser l’échéance annoncée de difficultés digestives… qui de tout le voyage ne se produiront pas. « Le voyage est fatigant, essaie de dormir », m’avait-on conseillé.

J’écarte les écouteurs dont on nous a pourvus et m’installe dans une somnolence si je puis dire active, jetant occasionnellement un coup d’oeil sur le premier film et m’amusant à en reconstituer l’intrigue, une histoire assez mélodramatique qui doit se dérouler à la fin du 19ème siècle en Russie ou en Allemagne – un grand amour, supplications, idylle champêtre, brouille, noyade et désespoir. Je m’endors et me réveille – peu après ?– mais déjà c’est la pénombre au dehors : nous volons à contre-courant du jour et du soleil.

En tout cas c’est un nouveau film – indien celui-là et soustitré en anglais, trop rapidement pour tout saisir, mais qui me permet de suivre l’intrigue sans l’écouter ; c’est un fleuron de Bollywood, avec jeunes premier et première aux mimiques conventionnelles répétitives ; avec des danses collectives dans le genre du music hall anglo-saxon entre les deux guerres.

C’est une introduction pas désagréable au pays qui nous attend – et peut-être même davantage qu’il n’y paraîtrait d’abord par-delà le fil d’une intrigue sentimentale attendue ; encore qu’ici, c’est la fille, journaliste dans un grand quotidien d’une mégapole, peut-être Singapour, qui au cours d’un voyage organisé dans un paysage idylliquement frais et éternel – sans doute l’Inde – rencontre un irrésistible Perceval du prénom de Krisna, avec des yeux verts qui suggèrent des pouvoirs surnaturels et orphelin auprès d’une douce et jeune grand’mère ; brève idylle soumise aux dures lois des itinéraires touristiques ; la Belle repart avec ses copines en autocar mais trouve un prétexte pour attirer son « dulciné » dans sa mégapole ; il y accomplit quelques actions héroïques, mais fuyant une publicité abhorré il reprend le chemin de l’aéroport, quand au passage des passeports – juste à temps – on lui révèle – grâce à cette publicité maudite et sa photo dans la presse – que son sosie de père, un ingénieur informaticien aux pouvoirs sur-rationnels, déclaré de longue date mystérieusement disparu, est bien vivant, séquestré par son ex-patron, un indigne magnat émule affiché de Big Brother parce qu’il – il s’agit du père – avait refusé de mettre ses dons de clairvoyance informatique au service exclusif de ce pervers supérieur hiérarchique. Retrouvailles du fils et du père ainsi que de la journaliste énamourée dans le décor indien idyllique initial auprès de la bonne jeune grand’mère. Je n’ai pas saisi s’il se marièrent et eurent un fils unique.

Le film m’intéresse par ses paysages et ses danses à défaut d’entendre les chants, mais aussi parce qu’il me paraît ouvrir une thématique des plus conventionnelles sur les perspectives d’avenir d’une nation fort avancée sur le chemin de la science, et de la technique, particulièrement informatique. (J’apprendrai plus tard que l’Inde forme un million d’ingénieurs par an, et, récemment, Le Monde annonçait que ce pays projette la mise au point d’un ordinateur qui coûterait cinquante euros). Il me semble découvrir une Inde qui réussit à intégrer tous ses contraires : passé et avenir, tradition et science.

Je suis là pour les agents de voyages aériens en New York à Inde

La ville qui ne dort jamais … New York. Vous êtes très chanceux si vous vivez dans cette belle ville. Mais saviez-vous qu’il a aussi une contrepartie en Inde? Peut-être que vous souhaitez visiter. La ville est appelée Mumbai et vous pouvez le visiter et l’autre villes Inde et l’expérience de la période de votre vie. Si vous prévoyez de voyager à ce pays magnifique, vous devez rechercher qualifiés agents de voyages aériens en Inde à New York.

Partout dans le monde, vous pouvez maintenant chercher un bon agent de voyage qui pourra vous aider avec vos besoins de voyage. Presque tous les ménages à New York dispose d’une connexion Internet de nos jours parce que cela est déjà considéré comme une nécessité. Si vous ne disposez pas d’une connexion à la maison, vous pouvez également effectuer votre recherche dans votre bureau, parce que là, vous pouvez également trouver une connexion Internet rapide. Vous pouvez également effectuer votre recherche dans les cybercafés. Trouvez un endroit approprié où vous pouvez commencer votre recherche d’agences de voyages en ligne.

Il existe de nombreux sites que vous pouvez visiter en ligne où vous pouvez trouver des agents de voyage. De plus en plus les voyageurs sont maintenant à la recherche de bons agents de voyages pour les aider à faire de leurs vacances de la meilleure expérience qu’ils peuvent avoir. Si vous consultez des agents en ligne, vous pouvez obtenir des prix plus bas dans les voyages et billets d’avion. Les coûts over-tête des agences de voyage qui peuvent être trouvés en ligne sont beaucoup moins parce qu’ils ne maintiennent pas un grand nombre de membres du personnel. Mis à part, ils n’ont pas à assumer les loyers boutique, ni fournir certains équipements pour leurs déplacements. Avec l’utilisation de l’Internet, ces agences de voyages ou les entrepreneurs peuvent réduire les coûts de voyage.

Avec un agent de voyage, vous pouvez obtenir des informations sur les voyages simple et rapide. Puisque tout se fait en ligne, vous pouvez obtenir leurs services facilement sans quitter votre maison ou votre bureau. Il vous suffit de s’asseoir et d’attendre jusqu’à ce que vos questions sont traitées de voyage. À travers les agences de voyage, les voyageurs comme vous pouvez choisir une destination de vacances, les itinéraires, les arrêts, les dates, et même le design de vos vacances qui peuvent répondre à vos besoins et votre budget.

Agents de voyages aériens peuvent également vous aider dans le choix de la compagnie aérienne droite où vous pouvez réserver votre vol à un coût beaucoup plus faible. Vous ne pouvez pas être en mesure d’obtenir un billet d’avion pas cher si vous réservez pour lui seul, mais avec l’aide d’un agent de voyages d’air, vous pouvez trouver les tarifs les moins chers jamais. Assurez-vous que vous choisissez un agent expérimenté de l’air voyage parce qu’ils ont plus de contacts, de connaissances et d’expertise. Vous pouvez vous attendre à obtenir les meilleures offres dans la ville de New York.

Donc, pour vos vacances Indian suivante, utilisez la puissance de l’Internet pour rechercher des agents de voyages aériens. En faisant cela, vous pouvez économiser de l’argent et du temps, non seulement cela, vous aurez tous la possibilité de réserver en ligne. L’industrie du voyage est maintenant plein d’agents de voyages aériens qui offrent à leurs clients des informations utiles et fonctionnels. Visitez leur site Web et voir par vous-même les choses qu’ils peuvent vous offrir.

Faites ce que d’autres voyageurs expérimentés font. Trouver de bons agents de voyages en Inde à New York maintenant. Après cela, vous pouvez choisir un seul agent pour vous aider à créer le voyage le plus mémorable en Inde jamais. Profitez de cette belle opportunité et laisser un agent professionnel de gérer vos affaires de voyage. Ne pensez pas que ce sont des coûts supplémentaires juste parce qu’en vérité, ils vous aideront à économiser de l’argent et du temps dans la planification de votre voyage de vacances en Inde.

Agence de voyage en Inde

Tous les individus n’ont pas la possibilité de voyager à l’étranger. Si une personne en a l’opportunité alors elle l’a saisie.
Si vous ne devriez voyager qu’une seule fois dans votre vie, vous vous devez de choisir l’Inde. Le simple fait d’organiser ce voyage semble prendre une éternité parce que vous ne vous êtes pas familiariser avec l’endroit. Si vous voulez rendre votre voyage plus mémorable et plus excitant, vous devriez l’organiser avec une agence de voyages en Inde.

La plupart des gens pensent que les agences de voyages ne sont que des coûts supplémentaires. Il s’agit simplement d’un malentendu, car, en vérité, si vous pouvez trouver une bonne agence de voyage, vous pouvez certainement économiser de l’argent, du temps, et toutes les frustrations vécues par les voyageurs lors de leur première fois.

A présent, vous voulez peut-être trouver la bonne agence de voyages. Eh bien, c’est assez simple – demandez autour de vous. Demandez à vos amis, collègues et parents qui ont déjà voyagé à l’étranger. Vous pouvez leur poser toutes sortes de questions telles que:

– Comment s’est passé leur voyage?
– Comment s’est passé leur séjour à l’hôtel? Quel genre d’hôtel était-il?
– Ont-ils profité de leur voyage?

Ce ne sont que quelques-unes des questions que vous pouvez poser. Vous pouvez aussi leur demander de vous donner des références. Vous pouvez vérifier la réputation de l’agence et la performance. A part cela, vous pouvez aussi consulter des témoignages de clients pour être sûr que la plupart de leurs anciens clients sont satisfaits de leurs services.

Si vous travaillez dans une grande entreprise, alors vous pouvez être un membre d’organisations ou de clubs au sein du bureau. Les grandes entreprises et les sociétés ont souvent des liens avec les agences de voyages et vous pouvez profiter de cette opportunité si vous êtes un membre légitime. En fait, vous pouvez trouver les meilleures avantages dans le plan de voyage offert par les agences de voyages telles.

Faites du shopping et regardez autour de vous, vous voyez il ya beaucoup d’agences de voyages sur le marché. Optez pour les agences de voyages expérimentées en Inde parce qu’elles ont le savoir nécèssaire. Une fois que vous prenez un rendez-vous avec une des agences, observez la façon dont les agents sont à l’écoute de vos besoins et aussi déterminez si vous êtes à l’aise avec eux.

Les agents de voyages devraient d’abord l’écoute de vos exigences de voyage. Ils vous poseront toutes sortes de questions et vous devez leur fournir des réponses honnêtes. Assurez-vous qu’ils vous montrer un échantillon itinéraire. L’échantillon doit être en mesure de montrer clairement les informations telles que l’hébergement, le transport, et leurs coûts estimatifs voyage.

Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec une agence de voyages certaine, juste continuer à chercher. Essayez de regarder dans les paquets de voyage ou une visite ainsi. Demandez le coût des forfaits afin que vous puissiez les comparer les uns avec les autres. De cette façon, vous pouvez choisir un voyage organisé qui vous pouvez vous permettre et qui répond à vos besoins de voyage.

Les agences de voyage se procurent généralement leurs billets et les réservations d’hôtel ou un logement à un prix inférieur, de sorte que vous aussi, vous pouvez économiser de l’argent sur votre voyage en Inde. Vous vous souvenez de vos vacances en Inde et avec l’aide de ces agences de voyages. Vous ne trouverez des agences de voyages très coûteux si vous n’avez pas magasiner pour trouver la meilleure offre qui soit. Prenez votre temps pour choisir l’agence de voyages droit de l’Inde. Planifiez à l’avance du temps et vous pouvez faire ce voyage le meilleur jusqu’à maintenant. Profitez des sites touristiques de l’Inde plus belles à l’aide des agences de voyages.

Developpement des voyages en Inde en avion

L’année 2008 est une percée pour l’industrie du voyage de l’Inde. Joueurs de plus en plus internationaux et nationaux seront les responsables de cet énorme potentiel. L’Industrie du voyage de l’Inde est en train de faire usage de l’Internet et de ce fait il peut attirer encore plus de clients. Votre voyage aérien en Inde peut être très excitant surtout avec la façon dont les choses se passent à l’heure actuelle.

Les touristes prenant un vol pour l’Inde sont en augmentation chaque année. Il y a maintenant une demande croissante pour les vols internationaux et domestiques, et de ce fait, les compagnies aériennes offrent maintenant des billets d’avion à bas prix. Même les compagnies aériennes rentables sont en train de devenir de plus en plus populaire.

Vérifier les nombreux sites de compagnies aériennes peut être fastidieux et chronophage. La réservation d’un billet est désormais facilitée par les comparateurs de voyage. Méta-moteurs de recherche sont également disponibles pour rendre le processus de recherche plus rapide.

Certaines des compagnies aériennes disponibles en Inde sont Indigo, Air Deccan, Spicejet, Go Air, Kingfisher, Jet, JetLite, Indus Air, Paramount Airways et. Vous pouvez ouvrir une session sur leurs sites officiels pour réserver votre voyage aérien. Essayez de comparer les frais des différentes compagnies aériennes. Cela peut prendre un certain temps parce que vous avez à visiter chacun de leurs sites, mais le résultat final est très gratifiant. Avec diligence, vous pouvez trouver un billet d’avion pas cher vers l’Inde.

Il y a beaucoup de choses que vous devez considérer lorsque vous voyagez en Inde ou dans tout autre pays étranger. Le gouvernement indien s’attend à ce que davantage de touristes viennent pour les années à venir et ainsi vous pouvez vous attendre à des campagnes publicitaires à destination des touristes. Vous n’oublierez jamais votre voyage en Inde, en particulier s’il s’agit de votre première fois. Il y a beaucoup de choses en réserve pour vous, mais vous devez faire votre part du travail qui est la recherche.

Si vous savez quoi faire, tout se passera à la perfection. Faites votre part du travail. Donnez-vous du temps et commencer vos rechercher plusieurs mois avant votre date de départ. Il est également préférable de réserver vos billets d’avion plusieurs semaines avant votre départ. Ceci est très important surtout si vous allez en Inde entre les mois d’Octobre et Mars qui représentant la haute-saison touristique. Il y a un trafic élevé et si vous réservez au cours de ces moments, il vous sera difficile d’obtenir un billet d’avion à prix abordable. En réservant à l’avance, vous pouvez choisir le vol le plus confortable.

Votre voyage en Inde sera d’autant plus mémorable et sans tracas, de la réservation de votre vol aux visites des différents endroits pittoresques une fois sur place, vous commencez à chercher maintenant. Parcourez les différents sites des compagnies aériennes, les portails de voyage, et les méta-portails.

Destination Népal

Pour beaucoup de voyageurs, le Népal est le paradis sur terre.
Ce pays, qui s’étire entre les hauteurs de l’Himalaya et les jungles étouffantes des plaines indiennes, est celui des yaks et des yétis, des monastères et des mantras, des pics enneigés et des Sherpa, des temples et des tigres, de la magie et du mystère. Depuis qu’elle a ouvert ses frontières aux étrangers dans les années 1950, cette minuscule nation rayonne d’un attrait presque mystique aux yeux des voyageurs, explorateurs et alpinistes avides de conquérir les plus hauts sommets, des randonneurs désireux de se mesurer à quelques-uns des sentiers les plus difficiles de la planète, et des hippies venus se promener au milieu des villes hérissées de temples.

Si on croise encore quelques “originaux” de la première heure dans les ruelles de Katmandou, ils ont été rejoints par des hordes de randonneurs équipés de matériel dernier cri et attirés par les sentiers accidentés menant à des destinations aussi célèbres que le camp de base de l’Everest ou le sanctuaire de l’Annapurna. D’autres viennent ici pratiquer le rafting sur des rivières aux eaux tourbillonnantes ou faire du saut à l’élastique dans les profondes gorges himalayennes. Les amateurs de sensations fortes peuvent s’adonner au canyoning, à l’escalade, au kayak, au parapente et au VTT au milieu de paysages comptant parmi les plus spectaculaires du monde.

Certains voyageurs préfèrent, pour leur part, visiter le Népal à un rythme plus paisible, en admirant la vue sur les pics himalayens, en flânant sur les places médiévales bordées de temples de Katmandou, Patan et Bhaktapur, et en se joignant au parikrama (circuit cérémoniel) des pèlerins bouddhistes autour des stupas géants éparpillés dans la vallée de Katmandou. Dans les superbes parcs nationaux, les amoureux de la nature guettent les oiseaux exotiques dans la canopée et parcourent la jungle à dos d’éléphant pour
observer tigres et rhinocéros.

De grands changements s’opèrent actuellement au Népal. Pour commencer, ce pays n’est plus un royaume. Une décennie d’insurrection maoïste et de guerre civile a pris fin avec l’élection du parti communiste et la proclamation de la République fédérale du Népal le 28 mai 2008. Depuis, le dernier roi, Gyanendra Bir Bikram Shah Dev, a quitté le palais royal de Katmandou pour s’installer dans une modeste maison de Nagarjun et l’adjectif “royal” a disparu du nom de la compagnie aérienne nationale, Nepal Airlines, et
du Chitwan National Park. Après des années de conflit, la paix est revenue dans les montagnes et une vague d’optimisme se répand à travers le pays.

Pour les voyageurs, cela signifie que le Népal leur est à nouveau grand ouvert. On peut marcher dans la montagne sans craindre de se voir soutirer un “don” ou une “taxe” par les cadres de la rébellion maoïste et sillonner la campagne sans subir les innombrables barrages routiers militaires et les fouilles qui transformaient autrefois les trajets en bus en un parcours du combattant. Pour la première fois depuis des années, les avions qui atterrissent à l’aéroport Tribhuvan déversent des foules de randonneurs en Gore-Tex, tandis que les lodges, hôtels et restaurants du pays fonctionnent au maximum de leurs capacités. Le long processus de guérison ne fait que commencer, mais le soulagement est grand chez les Népalais.

La fin des hostilités a eu d’autres retombées bénéfiques bien que moins visibles. Les soldats retirés du service actif patrouillent désormais dans les parcs nationaux, au grand dam des braconniers, dont les activités avaient réduit la population de rhinocéros de plus de 30% au cours de la rébellion. Le gouvernement s’intéresse aussi à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs népalais, ce qui était rarement une priorité sous le règne autocratique des rois Shah. Effet secondaire de cette évolution : la hausse des tarifs pratiqués par les guides et les porteurs, qui rend un trek plus coûteux aujourd’hui qu’il y a quelques années.

Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Les infrastructures ont été très négligées pendant le conflit et les délestages – un euphémisme pour les coupures de courant destinées à éviter une défaillance totale du réseau – sont une pratique quotidienne dans la vallée de Katmandou. La pénurie de carburant est un autre problème : les stations-service sont régulièrement en rupture de stock et le prix du kérosène, qui sert à faire la cuisine, grimpe en flèche, poussant de nombreux habitants à prélever du bois dans des forêts déjà malmenées. L’hydroélectricité est présentée comme la panacée à tous les problèmes énergétiques du Népal, mais la majorité des projets approuvés jusqu’ici ont pour but d’acheminer l’électricité au-delà des frontières népalaises, vers l’Inde et la Chine.

Par ailleurs, malgré l’assouplissement des barrages routiers, se déplacer est plus difficile qu’autrefois. Après des décennies de sous-investissement, la compagnie aérienne nationale ne possède plus que quatre appareils pour les vols intérieurs et a cessé de desservir certaines lignes. Si le service a été en partie repris par des transporteurs privés, la plupart des petits aérodromes ruraux ne sont ouverts que par beau temps, et retards et annulations constituent la règle plutôt que l’exception. Le danger des voyages aériens par temps nuageux a trouvé une illustration tragique en octobre 2008, quand un avion transportant des randonneurs européens s’est écrasé à côté de la piste d’atterrissage à Lukla, faisant 18 morts.

Pour autant, il ne faut pas se focaliser sur les problèmes. L’élection d’un gouvernement stable et la fin du conflit armé représentent un formidable espoir pour la plupart des Népalais. Les rebelles ne s’en étaient jamais pris aux touristes et le nouveau gouvernement communiste met tout en oeuvre pour attirer les visiteurs. Les conditions d’obtention des visas ont été assouplies. On peut désormais se faire délivrer un visa allant jusqu’à six mois en arrivant dans le pays et les frais devraient être supprimés en 2011, pour l’année du tourisme.

Le principal problème qui se pose aux visiteurs est de réussir à tout faire. Beaucoup ont passé des années à explorer les sentiers de randonnée de l’Himalaya, ainsi que les villes et les temples de la vallée de Katmandou et des montagnes du Centre, et ils continuent pourtant de revenir régulièrement. Un conseil : choisissez quelques activités ou sites qui vous tiennent à coeur
et gardez le reste pour vos prochains voyages…

Mon voyage en Inde à Bombay-Partie 2

Mon voyage en Inde à Bombay

Le 18 Novembre 2022: Observations en vrac

Une chose qui m’a charmé, c’est cette manière d’acquiescer. Le langage du corps est assurément différent dans chaque continent. Les indiens, du moins ceux que j’ai rencontrés, ont ce hochement de tête, de gauche à droite, si caractéristique. On m’en avait parlé, mais je ne pensais pas que ce serait aussi charmant. J’ai remarqué que les indiens originaires du nord du pays sont moins enclins à faire ce mouvement, ou l’effectuent avec moins d’amplitude que ceux originaires du sud, quoique c’est peut-être une observation un peu rapide.

Ainsi, lorsque je parlais, j’étais sans cesse un peu décontenancé par ce mouvement atypique, qui pourtant n’exprime que l’approbation. C’est l’équivalent de notre hochement de tête de haut en bas et de face. Mais ils le font de côté, et comme si leur tête était montée sur un axe qui prolongeait leur nez, ce qui donne l’air que leur tête danse. Les indiens qui disent « oui » font danser leur tête. C’est beau. Je ne m’en lasse pas. Un des premiers soirs, vers minuit, Sarah et moi regagnions la gare centrale pour prendre le train, après avoir été boire un verre au centre-ville.

Les rues étaient un peu sombres, mais nullement effrayantes. Je me sentais en sécurité, quoique certains traits de cette ville puissent vraiment susciter la peur, si l’on est effrayé par l’incompréhension de ce qui nous entoure. Si j’avais plus ou moins observé déjà quelques images de pauvreté jusque-là, j’avais toutefois été un peu aveugle. Petit à petit ma vue s’habituait à remarquer ce que l’on se cache aisément à soi-même. Une cinquantaine de mètres avant l’entrée de la gare, je remarquai un chien maigre allongé sur le trottoir, et sur son flanc, les pattes tendues vers l’avant. Ma première impression me choqua presque, il semblait mort. Mais non, son thorax se gonflait un peu lorsqu’il respirait.

N’empêche qu’il semblait vraiment mort, abandonné là dans la rue, comme s’il n’avait pas de tanière où aller habiter. J’en fis la remarque à Sarah, un peu bêtement. En effet, ça m’a paru bizarre, mais enfin, ceci est peut-être courant ici.

Nous arrivions devant la gare, et je ravalai alors ma salive en contournant un gamin allongé sur le bitume du trottoir, et sur son flanc, les bras tendus vers l’avant. Il semblait mort. Je ne dis plus rien jusqu’à monter dans le train. Le gamin n’était pas mort, bien sûr, il n’avait seulement nulle part où habiter, ainsi que la rangée de femmes allongées elles sur quelques draps posés au sol, que je vis ensuite un peu plus loin. Je me tus pendant une partie du trajet, pensant que je m’abstiendrai dorénavant de réflexions stupides comme celle du chien, car enfin, je ne connais pas encore ce monde, cette terre que je foule.

Et la misère, je ne la vois pas bien encore, mais elle est bien là. Des mendiants, il y en a, oui, beaucoup. Pas autant que ce dont on m’avait parlé, mais parait-il qu’à Mumbai, il y a moins de misère que dans le reste de l’Inde. Beaucoup s’effrayent, et ne manquent pas d’effrayer les destinataires de leurs récits, de la difficulté de faire face à la mendicité. Je n’ai pour l’instant pas eu beaucoup de difficultés à ce niveau, toutes choses relatives bien sûr.

Mais il est vrai que ce n’est pas aisé de garder une tête froide lorsque devant le guichet de la gare, une vieille dame toute tordue, marchant sur ce qui a dû être un pied dans ses premières années, mais n’est plus qu’un moignon difforme, vous tend une écuelle rouillée d’une main, et tire légèrement et poliment sur votre pantalon de l’autre, en geignant tristement d’une voix plaintive qui ne fait que souligner gravement ses yeux implorant la charité.

Cette scène se reproduit à chaque guichet de gare, à chaque feu de carrefour, à chaque entrée de magasin, avec des personnes aux difformités variées, issues des lois macabres d’une nature très imaginative. Alors, donner ou ne pas donner ? Franchement, je ne sais pas. J’ai quelques pièces dans la main. Un billet de train me coûte huit roupies (0,12€), et il faudrait en donner deux à cinq, je pense, à un mendiant.

Ce n’est vraiment rien pour moi. Mais il faut songer que ce n’est aussi pas recommandé de donner facilement, pour les raisons que cela inciterait la mendicité « professionnelle ». Alors, je ne sais pas, et comme d’habitude, je regarde les autres gens. Ils donnent parfois, une ou deux roupies. Alors je les imite, il m’est arrivé de donner, et il m’arrive assez souvent d’ignorer, aussi dur que cela puisse être.

L’Inde, c’est les vaches dans la rue, partout, qui gênent la circulation, que l’on n’ose pas bousculer, et qui mangent les détritus un peu partout. Enfin, on m’a dit ça. Et bien, je n’en ai vu qu’une seule de vache. Et elle était en effet très maigre, elle mangeait des détritus, et elle vivait sa vie sans qu’on la bouscule. Mais elle n’était pas au milieu d’une grande avenue, non, elle se promenait lascivement dans une petite ruelle sombre. Mais, ce n’est que Mumbai. Mumbai, c’est l’Inde et en même temps ce n’est plus trop l’Inde.

Je me suis étonné de la propreté (toute relative) des toilettes publiques près de la gare. Une sorte d’usine à pipi, où les gens se pressent en nombre dans de longues rangées d’urinoirs. Mais ça ne sent pas très mauvais, vraiment. Peut-être ai-je eu de la chance avec ces toilettes-là… Chez Sarah, il y a des toilettes européennes. Ça fait plaisir de retrouver son petit confort. Bien sûr, il n’y a pas de papier, mais toujours ce petit pot d’eau bien utile, toutefois, je m’y suis habitué ces dernières semaines. En me promenant dans la rue, j’ai néanmoins assisté à quelque chose de cocasse (toujours relativement à cette naïveté de l’européen tout propre).

Je marchais sur le trottoir qui longeait une grande avenue. Des voitures étaient garées entre la rue et le trottoir, et les arbres et les immeubles leur créaient un coin ombragé. En marchant, je vis alors un type accroupi, une main appuyée sur le pare-choc arrière d’une voiture. Je me demandai ce qu’il pouvait bien chercher, s’il avait perdu quelque chose. Puis je me détournai subitement, presque gêné de ma naïveté qui venait tout à coup de s’éclairer, car je réalisai que cet homme était en fait en train de… faire la grosse commission ! Oui, à Bombay, j’ai pu observer que l’on peut faire ses besoins, tous ses besoins, dans la rue. Même si l’on est un humain.

Il y a beaucoup de gens, surtout des hommes dans la trentaine ou la quarantaine, mais aussi des femmes, qui ont les cheveux teint en rouge, ou ocre. C’est vraiment du mauvais goût, surtout sur des cheveux bruns, enfin, dans mon échelle des goûts. Pourtant, j’appris que c’est une sorte de mode, qu’on trouve ces teintes belles. Ils se teignent les cheveux au henné en fait. C’est drôle.

Dans le centre historique de Mumbai, des rickshaws noir et jaune circulent partout dans les rues, à droite à gauche, devant derrière, zigzagant, virevoltant, ils sont comme des karts qui se font la course. D’ailleurs, pour ceux qui connaissent le jeu Mario Kart de la console Super Nintendo, sur lequel beaucoup ont passé des heures de leur enfance, on se sent dans un rickshaw comme dans un de ces petits bolides virtuels. A traverser les avenues sans raison, à se faire la course entre eux, même avec des clients à bord, à soudainement virer de bord sans prévenir, à éviter agilement les nids de poules et les peaux de banane, on croirait vraiment que les pilotes se prennent pour Mario Bross !

Le 18 Novembre 2009 : Les trains de Mumbai ont été pour moi une très bonne expérience. J’ai vraiment apprécié mes trajets dans ces sortes de RER, ces trains de banlieue à la sauce indienne. A Mumbai, il y a deux lignes principales, la ligne Ouest et la ligne Est. La ville est un cap qui pointe au sud, étalée en gros sur une cinquantaine de kilomètres en long et une quinzaine de large au nord, deux ou trois au sud. Deux grandes gares font partir du centre-ville, au sud, les deux lignes est et ouest qui se longent puis s’écartent petit à petit en allant vers le nord. Il n’y a pas moyen de voyager d’est en ouest, d’une ligne à l’autre, autrement qu’en rickshaw.

Il y a deux sortes de trains, les « rapides » qui s’arrêtent toutes les trois ou quatre gares, et les «lents», qui eux s’arrêtent partout. Il faut bien viser, je dirai pourquoi après. Les trains possèdent à leurs extrémités des wagons réservés exclusivement aux femmes. C’est qu’aux heures de pointe, c’est utile, vraiment. Dans les wagons, incroyablement larges, quelques rangées de sièges sont disposées entre les portes, larges elles aussi. Les portes ne se ferment jamais, perte de temps, et puis ça dépasse toujours : si on les fermait, on ne pourrait pas rentrer tout le monde. Au plafond des wagons, des ventilateurs noirs sont cloués et tournent sans arrêt. Un nombre incroyable de poignées en acier sont suspendues partout aux plafonds.

Les premières fois que j’ai pris ces trains, ce n’était pas aux heures de pointe, ainsi, je ne fus pas gêné, et je trouvai une place assise facilement à chaque fois. Mais l’expérience la plus fantastique, c’est celle de l’heure de pointe. J’ai testé quelquefois celle du soir, entre 18h et 21h. Il y a tout une procédure pour être sûr de pouvoir monter à bord, se trouver une place, pouvoir sortir au bon moment, s’agripper pour ne pas tomber en marche. Par bonheur, en demandant des conseils sur le bon train à prendre pour ma destination, je tombai sur des gens très aimables, qui m’invitèrent à les suivre et à les imiter, qui me conseillèrent sur les astuces des trains, et qui accessoirement me firent la conversation, saisissant cette opportunité rare de parler avec un français qui ne voyageait pas en première classe.

Voici comment on voyage en heure de pointe : premièrement, il faut se tenir prêt sur le bord du quai avant que le train n’arrive. De préférence, il faut se mettre un peu en avant du groupe de personnes qui veulent elles aussi grimper à bord. De loin, on voit déjà que ça déborde, des gens sont penchés et guettent le bon moment pour sortir.

Le train ralentit, et alors que sa vitesse est encore quelque peu élevée, déjà les passagers sautent en marche et finissent leur course en trottinant. Ils sautent avant, car s’ils attendent l’arrêt, ils ne pourront plus sortir, pressés par la masse de nouveaux clients. Sur le quai, nous nous sommes déjà mis en marche lente, un peu comme les athlètes d’une course de relai.

Il faut à tout prix monter à l’intérieur avant que le train ne s’arrête. Ainsi, la première fois, aidé par un homme sympathique, j’arrive à monter à temps, et je suis poussé vers l’intérieur par les retardataires qui veulent tous s’entasser. C’est impressionnant, on croyait avoir connu la fureur des transports parisiens, ce n’est vraiment rien comparé à Mumbai.

Au bas mot, il rentre 300 personnes dans un seul wagon, qui doit compter 50 sièges. Un jour que j’eus moins de chance, je ne parvins pas à grimper avant les autres, et arrivant le dernier, je dus m’agripper bien fort aux barres verticales qui traversent le wagon au niveau des portes. Les pieds au bord de la porte, je suis forcé de rester penché dans le vide. Rien ne peut rentrer plus dans le wagon, pas même une souris.

Je me tiens fort, et alors que le train atteint une vitesse folle, j’ai peur de devoir tenir trop longtemps sur la seule force d’un bras qui retient tout mon corps d’une mort assurée, comme il y en a beaucoup sur ces lignes de chemin de fer indiennes. Cependant, j’en profite pour ouvrir grand mes yeux au-devant sur la longueur incroyable de ce train, et pour sentir le vent qui s’écrase sur mon visage, une caresse violente, mais qui sent l’aventure.

Toutefois, cette position inconfortable ne durera pas. Aussitôt arrivé à une nouvelle gare, quelques personnes descendent, et laissent un peu de place à l’intérieur, dans laquelle il faut s’engouffrer. Petit à petit, au fur et à mesure du voyage, il faudra se faufiler, au rythme d’un escargot, vers l’intérieur et les sièges, qu’on pourra atteindre avec un peu de chance.

Pour sortir, c’est pareil, il faut se préparer deux ou trois arrêts à l’avance. Comme je demande à mes voisins quand arrive ma station, il y en a toujours un qui descend aussi et qui me fraye un passage pour m’aider, il m’invite à le suivre de près. Petit à petit, il faudra se diriger vers la porte, en rampant au milieu des gens, comme si l’on était un crayon de couleur parmi d’autres crayons de couleur entassés dans le poignet qui serait le wagon.

Pour moi, c’est une expérience intéressante, presque marrante et ludique, d’affronter la fureur de ces heures de pointe où tout est permis. Mais je me garde bien de cette remarque, car les gens qui sont là subissent ce manège soir et matin, pour aller et revenir de leur travail. Des gens même qui sont habillés en costume, le genre qui ne se déplace qu’en taxi, ici ils doivent prendre le train.

Des heures de trajet chaque jour dans une lutte épouvantable pour obtenir seulement une place à bord aussi grande que son tour de taille. Je discute avec les gens dans ces trains, lors de ces trajets d’environ 45 minutes entre le centre et l’appartement de Sarah. Une fois, un homme me dit « C’est bien que tu puisses voyager et venir chez nous. C’est un plaisir que tu peux te permettre et tu as raison d’en profiter. Car, toi, tu travailles pour avoir des plaisirs ensuite. Nous, ici, nous faisons le même travail pour seulement survivre. » Cette phrase m’a bouleversé. Anodine, elle ne l’est toutefois pas, car ce qui m’a ému, est la manière dont elle a été dite. Cet homme m’a parlé sans une once de jalousie, pas même un soupçon d’envie. Il était pragmatique et cela lui était égal de ne pas l’être face à moi. Non, cela ne lui était pas égal, en fait, il en était innocemment heureux pour moi, à défaut d’être heureux pour lui.

Lorsque je fais part de mon projet hypothétique de voyager en moto, l’on me conseille sur l’extrême prudence dont je devrais faire preuve, car ici, ce n’est pas comme en Europe, ils ne me connaissent pas mais ont pour moi une considération que l’on reçoit habituellement de ses parents.

On me conseille de m’acheter une Enfield, comme moto. Une longue discussion s’instaure entre les partisans de cette machine et ses détracteurs, mais oui, l’Enfield, ce sera le mieux pour moi, tout le monde sera finalement d’accord. J’ai vraiment aimé les trains de Mumbai, malgré leurs dangers. Le 19 Novembre : La fin du voyage

Expériences indiennes – Saison

L’Inde dans la littérature
Quantité de romans font découvrir, de l’intérieur, différents aspects de ce pays aux multiples facettes.

  1. Quatre Chapitres de Rabindranath Tagore (Zulma), écrit en 1934
  2. Kim de Rudyard Kipling (Folio), 1901
  3. Les Enfants de minuit de Salman Rushdie (LGF), 1980
  4. Le Dieu des petits riens d’Arundhati Roy (Folio), 1995
  5. L’Équilibre du monde de Rohinton Mistry (LGF), 1995
  6. Le Jeûne et le Festin d’Anita Desai (Gallimard), 1999
  7. Les après-midi d’un fonctionnaire très déjanté de Chatterjee Upamanyu (Robert Laffont), 2000
  8. Le Palais des miroirs d’Amitav Ghosh (Points), 2000
  9. Le Couvre-Lit bleu de Raj Kamal Jha (Gallimard), 2000
  10. La Perte en héritage de Kiran Desai (Éditions des Deux Terres), 2006

L’Inde au cinéma
Quel meilleur moyen d’attendre le départ sans trop s’impatienter que de regarder des films sur l’Inde ?
Si vous souhaitez voir des productions de Bollywood, sachez que certaines épiceries indiennes en
vendent. À défaut, des médiathèques en comptent dans leur catalogue. Les films sont le plus souvent
en langue indienne et sous-titrés en anglais.

  1. Le Fleuve de Jean Renoir (1951)
  2. Le Salon de musique de Satyajit Ray (1958)
  3. Le Tigre du Bengale (1959) et Le Tombeau hindou (1960) de Fritz Lang
  4. India song de Marguerite Duras (1974)
  5. Gandhi de Richard Attenborough (1982)
  6. La Route des Indes de David Lean (1984)
  7. Le Mahabharata de Peter Brooke (1990)
  8. Fire (1995), Earth (1998) et Water (2006) de Deepa Mehta
  9. Lagaan d’Ashutosh Gowariker (2001)
  10. Slumdog Millionaire de Danny Boyle (2008)

Des fêtes et festivals inoubliables
Petite ou grande, il y a toujours une fête quelque part en Inde.

  1. Kumbh Mela
  2. Festival de danse (février-mars) ; Madhya Pradesh
  3. Rath Yatra (fête du Char ; juin-juillet) ; Kolkata
  4. Holi (fête des Couleurs ; février-mars) ; dans tout le nord du pays
  5. Janmashtami (anniversaire de la naissance de Krishna ; août-septembre) ; surtout à
    Mathura, Uttar Pradesh
  6. Dussehra ou Durga Puja (fête hindouiste ; septembre-octobre) ; principalement à
    Kolkata
  7. Diwali (fête hindouiste ; octobre-novembre) ; dans tout le Nord
  8. Foire aux chameaux de Pushkar (octobrenovembre) ; Rajasthan
  9. Sonepur Mela (fête hindouiste ; novembredécembre) ; Bihar
  10. Harballah Sangeet Sammelan (festival de musique classique ; décembre) ; Punjab

Inde centrale, des températures de 40°C, voire davantage, sont courantes. Vers la fin mai arrivent les premiers signes de la mousson : forte humidité, orages brefs et intenses, violentes tempêtes, tornades de poussière qui assombrissent le ciel. Pendant cette saison, mieux vaut quitter les plaines pour la fraîcheur des collines. C’est le moment idéal pour se rendre dans les stations de l’Himalaya, alors très fréquentées.

Saison humide
La mousson n’arrive pas d’un seul coup. Après une période d’avertissement, la pluie avance graduellement, remonte du sud vers le nord et recouvre l’ensemble du pays (sauf le Ladakh) début juillet. La mousson n’apporte pas vraiment la fraîcheur. Les premières semaines, un temps chaud, sec et poussiéreux cède la place à un temps chaud et humide, où l’on patauge dans la boue. Il ne pleut pas toute la journée, mais tous les jours, et à seaux. Après la pluie vient le soleil, qui transforme l’humidité en vapeur, si bien que l’on se croirait dans un hammam – ce qui est assez fatigant.

Saison fraîche
Aux alentours du mois d’octobre, la mousson s’achève dans la majeure partie du pays, ouvrant la saison touristique. Il est alors trop tard pour visiter le Ladakh. En général, les températures ne sont ni trop chaudes ni trop fraîches, même si l’humidité persiste en octobre dans certaines régions. À Delhi et dans les autres villes du Nord, les nuits sont froides en décembre et en janvier. À l’extrême Nord, la température devient glaciale.

Coût de la vie
Côté finances, l’Inde du Nord fait le bonheur des Occidentaux. Les hébergements vont des plus simples abris aux véritables palais que sont les hôtels de luxe, et les établissements de catégorie intermédiaire sont souvent remarquables sans pour autant être ruineux. Des plus petites échoppes aux plus grands restaurants, on mange excellemment sans dépenser des fortunes. En outre, on se déplace également pour des sommes modiques, grâce à un réseau public de transports en commun couvrant toute la région.

Voyager en Inde du Nord n’est pas très onéreux et tout ce dont le voyageur a besoin – hébergement, nourriture et transport – est disponible dans différentes catégories de prix. Les prix n’étant pas les mêmes partout, le meilleur moyen d’établir un budget pour votre voyage est de consulter les chapitres régionaux. Comme toujours, tout est plus cher qu’ailleurs dans les grandes villes et les principales destinations touristiques.

N’oubliez pas…

  • Le visa requis et une assurance
  • Les vaccinations nécessaires et un stock de médicaments appropriés
  • Une ceinture où conserver passeport, billets d’avion et argent
  • Des vêtements dissimulant le corps (pour les femmes et les hommes), en particulier pour la

visite des sites sacrés

  • Un cadenas et une chaîne pour fermer les placards des chambres d’hôtel et attacher les
    bagages dans les trains
  • De la crème solaire, un baume à lèvres et des lunettes de soleil
  • Une petite torche pour les ruelles obscures et les coupures de courant
  • Des bouchons d’oreilles, pour la nuit et les longs trajets en bus ou en train
  • Un spray antimoustique (une moustiquaire peut être utile)
  • Des tongs pour les salles de bains
  • Une bonde pour la douche ou la baignoire (rares en dehors des hôtels de luxe)
  • Un récipient pour l’eau – en utilisant des pastilles ou des filtres pour purifier l’eau,
    vous contribuerez à lutter contre la prolifération des déchets plastiques
  • Un sac à viande – si les draps des hôtels (surtout les moins chers) vous semblent douteux et
    pour les nuits en train
  • Des tampons hygiéniques – les serviettes sont un produit courant, pas les tampons
  • De vous attendre à l’inattendu – l’Inde récompense ceux qui se laissent porter par le courant

L’entrée des sites est généralement plus élevée pour les étrangers que pour les Indiens. Les prix sont souvent indiqués en dollars américains mais payables en roupies. Un droit est parfois demandé pour l’utilisation d’un
appareil photo ou d’une caméra.

Les tarifs des hôtels varient généralement en fonction de la situation et de la saison et grimpent en période de fête. Il est impossible de donner le coût moyen d’une chambre, en raison des variations régionales – pour plus d’informations. Si vous en avez les moyens, certains hôtels de luxe figurent parmi les plus beaux du monde.

Dossier d’informations – Bhoutan

GEOGRAPHIE
Dominant la plaine indienne, le Bhoutan s’étend, marche après marche, colline après colline, des jungles luxuriantes du sud aux vertigineux sommets de la chaîne himalayenne. Sur une distance nord-sud d’environ 170 km, ces différences d’altitude ont donné naissance à une grande diversité de climats et une extrême variété de milieux, plaçant parfois une végétation sub-tropicale au contact des glaciers. Fascinant exemple de la démesure climatique dans un royaume des dimensions de la Suisse. Trois zones principales de reliefs et de climats composent ce gigantesque escalier grimpant à l’assaut du ciel.

Le sud est la région des duars et des piémonts. Bandes de terres fertiles, les duars prolongent la plaine indo-gangétique jusqu’aux premiers contreforts de l’Himalaya. Se dressent alors, entre 300 et 1500 mètres, des collines soumises à un climat sub-tropical chaud et humide avec, en été, des précipitations parfois violentes. Une grande partie de ces régions est recouverte d’une jungle impénétrable. Quelques zones cultivées permettent cependant de produire du riz et de récolter de nombreux agrumes et fruits tropicaux, bananes, mangues, ananas. Les régions du sud sont habitées principalement par des populations d’origine Bhoutanaise qui vinrent s’installer sur ces terres vers la fin du XIXe siècle.

L’Himalaya central possède un climat tempéré avec cependant une importante mousson de mi-juin à mi-septembre. Cette zone se compose de vallées fluviales orientées nord-sud et séparées les unes des autres par des montagnes parfois élevées. Huit vallées se succèdent d’ouest en est : Ha, Paro, Thimphu, Punakha-Wangdiphodrang, Tongsa, Bumthang, Lhuntse-Mongar et enfin Tashigang.

Selon les altitudes, la végétation est formée de forêts d’essences diverses : bambous, magnolias, chênes, peupliers, frênes, érables ou cyprès… puis, au-dessus de 3000 mètres, de conifères, pins, mélèzes, sapins.

Des rhododendrons pouvant atteindre plusieurs mètres de hauteur poussent également en quantité entre 2500 et 4000 mètres.

C’est dans ces vallées de l’Himalaya central que vit la plus grande partie de la population bhoutanaise.

D’origine tibéto-mongole, les Drukpas sont des agriculteurs et des éleveurs. Alors que l’ouest est riche en rizières et en vergers, le Bhoutan central produit orge, sarrazin et pomme de terre, du maïs est également cultivé dans l’Est du pays. Les vallées les plus élevées, Ha, Bumthang, sont le domaine des éleveurs de yaks et de moutons.

Enfin, le Grand Himalaya domine de ses sommets enneigés le reste du royaume. Une douzaine de sommets dépasse les 7000 mètres. Beaucoup d’entre eux n’ont jamais été gravis et demeurent la résidence inviolée des dieux. Cette barrière de l’Himalaya n’est percée que par une seule vallée fluviale, tout à l’est, celle de la rivière Kuri chu qui prend sa source au Tibet. Au-dessus de la lisière forestière située environ à 4300 mètres, la végétation est rare. Avec des genévriers, on trouve surtout des mousses et des lichens. Les pâturages d’altitude s’étendent jusqu’aux limites des glaciers. Quelques villages de montagnes vivants sous un climat alpin rigoureux sont habités par des populations de pasteurs semi-nomades : Layap, Lunap ou Brokpas de Merak Sakteng.

Ces conditions géographiques extrêmes au nord et au sud expliquent en partie le long isolement que le Bhoutan a connu au cours des siècles. Alors que les rares cols traversant la barrière himalayenne n’étaient praticables qu’une courte partie de l’année, les jungles du sud recouvrant des gorges profondes rendaient le voyage difficile et périlleux.

FAUNE / FLORE

golden langur bhutan


Le Bhoutan est un véritable paradis pour sa faune ou sa flore et des spécialistes du monde entier viennent ici étudier la nature. Un grand nombre de plantes entrent traditionnellement dans la composition de remèdes divers et, pour cette raison, les Tibétains dénommaient ce pays Men jong, « la vallée des herbes médicinales ». La faune y est riche et variée. Une dizaine de réserves, représentant environ 20 % du territoire bhoutanais, permet de préserver des espèces animales parfois extrêmement rares. Alors que les jungles du sud abritent éléphants, rhinocéros unicornes, tigres, buffles ou singes, dont le fameux « golden langur », les montagnes du centre sont le refuge des daims, des ours à collier blanc, des sangliers ou des pandas rouges. Les barhals paissent sur les hauts pâturages, à la limite des glaciers, là où se cache le léopard des neiges.

Les ornithologues peuvent admirer d’intéressantes espèces d’oiseaux comme les célèbres « grues à col noir » que chantait déjà, au XVIIe siècle, le VIe Dalaï Lama, Tshanyang Gyatso. Quittant le Tibet pendant les mois d’hiver, ces oiseaux majestueux viennent se réfugier dans les vallées bhoutanaises de Bumdeling ou de Phobjika.

Guru Rimpoche

HISTOIRE
Peu de choses sont connues à ce jour sur la préhistoire du Bhoutan. Des outils de pierre ou des mégalithes marquant des lieux de culte ou des territoires de chasse indiquent cependant la présence de populations vivant dans ces régions à la fin du néolithique. A ces autochtones de la période préhistorique, se seraient mêlées au cours du premier millénaire avant J.-C. des tribus nomades d’origine indienne ou tibéto-mongole.

Développement du bouddhisme et unification du pays. C’est au VIIe siècle qu’apparaissent les premiers textes se rapportant au Bhoutan. Ils relatent la construction des temples de Kyichu et de Jampa Lhakhang par le roi tibétain Songtsen Gampo. Mais c’est l’arrivée du grand maître indien Padmasambhava qui marque, au VIIIe siècle, le point de départ d’une véritable diffusion du bouddhisme. Connu sous le nom de Guru Rimpoche par les Bhoutanais et les Tibétains, Padmasambhava serait arrivé au Bhoutan en 747, invité dans ce pays pour guérir un roi qui se mourait. Il y médita, enseigna le bouddhisme et fit construire plusieurs temples.

La deuxième phase de la propagation du bouddhisme fut marquée par l’arrivée de grands maîtres religieux à partir du XIIIe siècle. Parmi ceux-ci, Phajo Drugom Shigpo (1208-1276), lama tibétain originaire du Kham fonda notamment le monastère de Tango et commença à enseigner dans l’Ouest du pays la doctrine des drukpas. Une unité spirituelle commença à se réaliser peu à peu autour du bouddhisme. En revanche, l’unité politique était loin d’être faite. Les conditions de terrain et les reliefs tourmentés du pays rendaient difficile l’exercice d’une autorité centrale. Chaque vallée était contrôlée par les familles de l’élite locale. Cette situation divisait le pays en une mosaïque de petits territoires et favorisait un état quasi permanent de guerre civile.

En 1616, pour une querelle de succession au trône de Ralung, le siège de l’ordre drukpa-kagyu au Tibet, Ngawang Namgyel dut s’enfuir au Bhoutan. Son arrivée au Bhoutan allait marquer un profond changement dans l’histoire et les structures du pays. Ngawang Namgyel encore appelé Shabdrung, « Celui au pied duquel on se soumet », imposa rapidement son autorité politique et religieuse à tout le Bhoutan occidental. En quelques années, il réussit à regrouper l’ensemble des principautés indépendantes et débuter un processus d’unification. Il entreprit des réformes au niveau administratif, législatif et religieux. C’est encore sous son règne que furent construites les grandes forteresses, Simtokha, Punakha, Wangdiphodrang ou Tongsa… A sa mort, en 1651, l’ordre était rétabli dans la totalité d’un pays parfaitement organisé. L’avènement de la Monarchie.

Le XIXe siècle fut une période marquée par de nombreux conflits entre les Bhoutanais et la toute puissante Compagnie des Indes Orientales qui cherchait de nouveaux débouchés commerciaux vers le Tibet et l’Asie centrale. Des incidents de frontière virent peu à peu le jour suivis de véritables batailles. A plusieurs reprises, les Anglais furent repoussés par les troupes de Jigme Namgyel, le gouverneur de Tongsa. Fort de ses victoires, ce dernier entreprit alors un long travail de renforcement du pouvoir central. Poursuivant cette tâche, son fils Ugyen Wangchuck fut proclamé roi du Bhoutan le 17 décembre 1907 par une assemblée où figuraient les représentants du clergé, du conseil d’Etat et des gouverneurs locaux.

Une nouvelle ère commença véritablement avec l’avènement de Jigme Dorje Wangchuck, troisième monarque à régner sur le pays. Né en 1928, il fut couronné roi en 1952. Réformateur et homme de progrès, l’un de ses premiers gestes fut d’installer une assemblée nationale. Sur le front économique, son action permit au pays de faire un immense bond en avant avec la création des plans quinquennaux de développement. Cette double action conduite par le roi du Bhoutan dans les domaines législatifs et économiques renforça peu à peu la position de son pays et fit grandir dans l’esprit des Bhoutanais un sentiment d’identité nationale. Aussi, après des siècles d’isolement, le Bhoutan commença à émerger lentement sur la scène internationale. Son entrée à l’ONU en 1971 marqua la reconnaissance définitive de cette nouvelle nation par les états du globe. Jigme Dorje Wangchuck régna jusqu’à sa mort en 1972.

Né en 1955, Jigme Singye Wangchuck lui a succédé, devenant à l’époque le plus jeune monarque du monde. Couronné en 1974, il a poursuivi une politique de développement et de modernisation tout en veillant à la préservation du patrimoine tant naturel que culturel de son pays. Avec sagesse, il a préparé l’entrée du Bhoutan dans le XXIe siècle, réalisant un harmonieux compromis entre la fidélité à la tradition et le développement économique.

Après plus de trente ans de règne, mais âgé seulement de 52 ans, Jigme Singye Wangchuck a pensé qu’il était temps de passer la main. A l’heure où le Bhoutan connait de profondes restructurations politiques (nouvelle constitution, système de multipartisme, élections), le roi a abdiqué en faveur de son fils aîné Jigme Khesar Namgyel qui est devenu, en décembre 2006, le cinquième monarque de la lignée des Wangchuck. Ce jeune et nouveau roi devient aujourd’hui le garant des changements politiques dans le pays tout en veillant à la préservation de l’identité culturelle bhoutanaise.

RELIGION
Bouddhistes (70 %) (religion d’Etat), hindous (25 %), musulmans (5 %). Le Bhoutan est le seul pays à maintenir le bouddhisme de Mahayana sous sa forme Tantric Vajrayana comme religion officielle. Les écoles de pratique principales sont le Drukpa commandité par état Kagyupa et le Nyingmapa. Considérant que le bouddhisme est la religion principale au Bhoutan nordique et oriental, les Bhoutanais méridional sont principalement des hindous.

Par sa qualité et son originalité, l’architecture bhoutanaise est un parfait exemple de l’identité culturelle du pays. Elle n’a subi que peu de modifications depuis ses origines et trouve principalement ses racines dans l’architecture tibétaine, elle-même en relation avec la Chine ou le Moyen Orient. S’inspirant d’idées, de formes et de modèles anciens, les architectes bhoutanais ont développé un style unique et propre à leur pays. Tout en répondant à des fonctions précises, chaque bâtiment a été dessiné et conçu pour épouser l’environnement qui lui était destiné. Les conditions climatiques et la grande richesse forestière du Bhoutan ont tout naturellement donné naissance à une architecture où le bois est largement utilisé : toits de bardeaux et constructions à colombage. Mais à ces raisons liées au climat et à l’environnement, il faut ajouter un facteur humain. Vivant dans des conditions moins sévères que celles du Tibet, les Bhoutanais semblent avoir choisi un modèle plus proche de leur mentalité et de leur tempérament : une architecture faite d’élégance et de douceur.

Les grandes forteresses connues sous le nom de dzongs sont parmi les exemples les plus significatifs de l’architecture bhoutanaise. Construites dans la première moitié du 17e siècle par le premier Shabdrung Ngawang Namgyel, elles étaient les relais du pouvoir central dans l’administration du pays et défendaient celui-ci d’éventuelles agressions venant de l’extérieur. Mais au-delà de ces tâches administratives et militaires, Ngawang Namgyel associa aux bâtiments des fonctions religieuses. Chaque dzong abrite une communauté monastique plus ou moins importante.

Symboles de l’histoire et de la longue indépendance du Bhoutan, les dzongs se dressent fièrement sur des positions stratégiques, à l’entrée d’une vallée, au sommet d’une colline ou au confluent de deux rivières. La plupart des dzongs sont construits sur un plan commun dont le premier modèle fut celui de Simtokha élevé en 1627. Des variations régionales dues aux différences de terrain et au paysage environnant modifient parfois cette conception initiale. L’exemple le plus spectaculaire est peut être celui de Tongsa qui s’étage marche après marche sur le flanc d’une colline dominant la rivière.

Les dzongs sont en général de forme carrée ou oblongue. De l’extérieur, ils apparaissent avant tout comme structures de défense. Leurs grands murs de pierres, massifs et abrupts, légèrement inclinés vers l’intérieur jusqu’aux bases du toit sont uniquement percés de fenêtres dans la partie supérieure. Ces dernières sont ainsi totalement inaccessibles de l’extérieur. Ces fenêtres présentent un pourtour de peinture noire contrastant violemment avec la couleur blanche des murs. Les plus basses de ces fenêtres sont étroites et ne laissent passer que peu de lumière. Des ouvertures généralement plus larges sont réservées aux niveaux supérieurs où se trouvent les habitations. Juste sous le toit, une large bande rouge appelée khemar indique par ailleurs le caractère religieux du bâtiment. Les toits légèrement inclinés, en avancées, sont généralement surélevés de un à deux mètres au-dessus de l’étage supérieur.

Mais l’architecture la plus répandue au Bhoutan n’est pas celle de ces grandes forteresses mais celles des chortens qu’on nomme en Inde stupas. Ces monuments, petits ou grands, se trouvent par milliers à travers le pays. Manifestations de la foi profonde des populations du Bhoutan, ils s’élèvent à la croisée des chemins, près d’un dzong ou d’un monastère et sur les cols de la haute montagne. Tous possèdent une présence indéfinissable, un caractère de sérénité et de paix.

Souvent isolés, élevés au fond d’une vallée ou suspendus à la paroi d’une falaise, les temples et les monastères jouèrent un rôle important dans l’histoire du pays. Au cours des siècles, saints et lamas présidèrent à leur édification. Comme au Tibet, ils sont nommés respectivement lhakhang (demeure des dieux) pour les temples et gompa pour les monastères. Ces bâtiments religieux sont toujours consacrés à la prière et la méditation. Cependant, alors que le temple n’abrite que quelques moines chargés de son gardiennage et de son entretien, le monastère peut accueillir une importante collectivité monastique dépassant parfois la centaine d’individus. Il est principalement tourné vers l’étude, avec notamment la fonction d’enseignement et de formation pour les jeunes novices.

Quant aux villages du Bhoutan, ils se présentent souvent sous la forme de petits hameaux de 5 à 15 maisons. Celles-ci sont disposées de façon à réduire les influences sévères du climat. Groupées, elles s’offrent ainsi une protection mutuelle contre le vent et le froid. Sur des fondations en pierres, les maçons élèvent des murs d’argile ou de glaise utilisant un système de colombages sur les façades orientées au sud.

La partie supérieure des fenêtres se termine par un arc trilobé découpé dans le madrier. Dans les campagnes bhoutanaises, les vitres restent encore une exception. En règle générale, des volets intérieurs en bois, coulissants, protègent des intempéries les habitants du lieu.

POPULATION
La population compte 730 000 habitants fin 2011 dont 95.000 habitent la région de Thimphu. Coincés entre 2 géants, les Bhoutanais forment une petite population au milieu de 1,5 milliard de Chinois et 1,3 milliard d’Indiens. Le pays est une véritable mosaïque de groupes ethniques.

FETES & FESTIVALS
De nombreuses fêtes, religieuses, pour la plus part,ont lieu tout au long de l’année. Nous essayons chaque année de vous faire profiter des grands festivals, tels que Paro ou Thimphu, mais aussi de petits festivals plus authentiques dans des villages ou hameaux reculés…

CLIMAT
Rappel : la météo est un paramètre imprévisible, il convient donc de se préparer au mieux en cas de conditions climatiques exceptionnelles et difficiles.  Pour la majorité des régions Bhoutanaises, le printemps et l’automne sont les périodes privilégiées pour le trekking.

De fin février à fin avril, les rhododendrons en fleurs composent un feu d’artifice floral. C’est une période chaude en moyenne altitude. Généralement, le temps est clair le matin, les nuages bourgeonnent sur les hauts sommets l’après-midi et donnent parfois des orages. La mousson dure de juin à septembre.

L’automne, d’octobre à décembre, est la saison la plus claire. Il fait froid la nuit sur les treks de haute altitude.
L’hiver la neige bloque les cols en haute altitude. Le temps est beau et froid. Seuls les voyages de « découverte » nous permettent de parcourir le Bhoutan à cette période.

Itinéraires (Inde du Sud)- Les grands classiques

Le sud en express Trois à huit semaines / de Mumbai à Chennai

De Mumbai, atteignez Aurangabad, au nord-est, pour rejoindre les grottes d’Ellora et d’Ajanta. Allez voir le centre de méditation, Osho de Pune pour méditer et jouer au “zennis” (tennis zen), avant de gagner Bijapur, où vous admirerez le Golgumbaz, et Hampi, la capitale du royaume de Vijayanagar.

Poursuivez ensuite jusqu’à Bengaluru (Bangalore), pôle majeur de l’industrie technologique. De là, ne manquez pas Sravanabelagola, les temples de Belur et de Halebid. Après Mysore et le palais du maharaja, partez respirer l’air des Ghats occidentaux : grimpez jusqu’à Ooty (Udhagamandalam) et visitez le parc national de Mudumalai. Prenez le train miniature pour rejoindre Mettupalayam et Kochi (Cochin). Gagnez ensuite la réserve naturelle de Periyar pour observer les animaux sauvages, puis Madurai, où vous attend le remarquable temple Sri Meenakshi. Montez enfin dans le train pour Chennai (Madras).

ooty

Ce circuit reliant Mumbai à Chennai comprend le meilleur de la vie urbaine de l’Inde du Sud et les villes abritant des temples majeurs, sans oublier des sites de randonnée et de découverte de la nature. On peut en parcourir les étapes principales en trois semaines, mais il faut compter quelques semaines supplémentaires pour couvrir les 3 500 km du parcours total.

Tout le sud Deux mois / de Mumbai à Hyderabad, Mumbai l’exubérante capitale du Maharastra, constitue un splendide tremplin pour explorer le sud de l’Inde. Veillez cependant à éviter la période moite de la mousson – c’est d’octobre à février que le ciel est le plus lumineux.

Profitez de l’atmosphère cosmopolite de Mumbai, siège de Bollywood, avec ses boutiques, ses restaurants et ses bars, avant de rejoindre, au nord-est, Ajanta et Ellora, qui recèlent de remarquables grottes bouddhiques, hindoues et jaïnes. Rendez-vous ensuite à Goa pour lézarder sur l’une des plages ourlées de palmiers. Plongez ensuite dans l’histoire en découvrant les temples en ruine et les énormes pierres rondes du mystérieux village de Hampi.

Bengaluru (Bangalore) possède de nombreux bars branchés, tandis que Mysore, noyé sous les effluves d’encens, abrite un opulent palais de maharaja. Partez ensuite pour le Kerala tropical, avec une halte dans la ville historique de Kochi (Cochin), pour assister à un spectacle de kathakali. Là, une croisière sur les backwaters alanguis au départ d’Alappuzha (Alleppey) et un bain dans les eaux chaudes des environs de Varkala s’imposent.

Varkala

Pour changer de rythme, depuis Varkala, mettez le cap au nord-est sur la réserve naturelle de Periyar, où vous pourrez observer des éléphants sauvages avant d’admirer les temples raffinés de Madurai. Faites un saut à Trichy et à Thanjavur, puis une pause à Puducherry (Pondichéry), accueillante ville côtière qui conserve son atmosphère d’ancien comptoir français. D’autres spécialités culinaires vous attendent à Chennai, capitale anarchique du Tamil Nadu. Enfin, prenez le large vers le nord pour admirer les vestiges moghols de Hyderabad.

Échantillon représentatif de l’Inde du Sud, cet itinéraire visite des plages sublimes, des temples rupestres fascinants, des réserves naturelles dans la jungle luxuriante, un palais de maharaja et des villes parmi les plus flamboyantes d’Inde du Sud. Deux semaines de plus permettent d’adopter un rythme plus tranquille.

Plages et temples Deux-trois mois / de Mumbai à Chennai : Ce circuit reliant Mumbai à Chennai englobe certains des temples et des plages les plus sublimes d’Inde du Sud. Ceux qui le peuvent, pourront prolonger le plaisir par un séjour dans les îles Andaman.

Kochi

Commencez par Mumbai et Chowpatty Beach, au bord de la mer d’Oman, en dégustant une assiette de bhelpuri, et poursuivez par une visite des superbes temples rupestres d’Elephanta Island, avant de prendre le train à destination de Goa. Que vous aimiez la tranquillité ou la fête, ce véritable paradis balnéaire vous comblera. Toujours sur la côte, la ville sacrée de Gokarna revêt un charme plus discret. Dans l’intérieur des terres, vous pourrez visiter les temples en ruine de Vijayanagar, dans le curieux paysage de Hampi jonché de rochers, ainsi que les temples hoysala de Belur et de Halebid.

Traversez ensuite les villes côtières de Mangalore et de Kochi (Cochin) pour rallier le littoral planté de palmiers du Kerala et vous laisser aller au farniente sur les plages de Varkala et de Kovalam. Puis le train vous conduira à Madurai, au nord-est, dont le temple Sri Meenakshi suscite une admiration respectueuse. Continuez vers le nord via les villes historiques de Trichy, de Thanjavur et de Chidambaram et arrêtez-vous au passage dans l’ancienne colonie française, Puducherry (Pondichéry).

En continuant vers le nord, faites un détour dans l’intérieur des terres par le fascinant temple d’Arunachaleswar, à Tiruvannamalai, et suivez la côte qui mène à Mamallapuram, site du temple du Rivage et de sculptures sur pierre. Le circuit s’achève par une paisible promenade le long la plage de Marina Beach, à Chennai.

beaches

Ce périple de Mumbai à Chennai combine les plus beaux temples et plages de la région, mêlant ainsi détente et spiritualité. Accordez-vous, si possible, un mois supplémentaire pour tirer le meilleur de l’expérience.

DES SENTIERS BATTUS (L’AIR DES COLLINES – Trois à six semaines / de Mumbai à la réserve naturelle de Periyar)
Cet itinéraire choisit de quitter les villes côtières pour sillonner les parcs nationaux et les routes de montagne des Ghats occidentaux.

À Mumbai, prenez le train miniature qui conduit à Matheran. Cette station climatique pittoresque jouit d’un calme absolu du fait de l’absence de tout véhicule. Redescendez dans la vallée par Lonavla et Pune, puis grimpez à Mahabaleshwar, très apprécié des Indiens et réputée pour ses cultures de fraises et de baies. La route qui mène à Madikeri (Mercara), dans le Kodagu (Coorg), traverse des plantations de café parfumées et invite à faire de belles randonnées. Rejoignez ensuite Mysore, à l’est, et repartez à l’assaut des hauteurs, ou plus précisément de la réserve de biosphère de Nilgiri, constituée de quatre parcs nationaux voisins : Bandipur et Nagarhole au Karnataka, Mudumalai au Tamil Nadu et Wayanad au Kerala. Randonnées et camping vous conduiront au coeur d’une nature exceptionnelle. Depuis Mudumalai, on rejoint facilement Ooty (Udhagamandalam), station d’altitude dans un magnifique écrin de verdure. Rejoignez éventuellement Coimbatore en traversant les collines de Palani pour vous relaxer un peu à Kodaikanal (Kodai), beaucoup plus calme qu’Ooty. Empruntez ensuite un bus à destination de Kochi et arrêtez-vous à Munnar, où les plantations de thé s’accrochent à perte de vue, à flanc de montagne. Enfin, à 70 km au sud, la réserve naturelle de Periyar promet de superbes randonnées dans la jungle et croisières sur les lacs.

Munnar

Parcs nationaux, forêts et stations climatiques réservent à leurs visiteurs fraîcheur et paysages verdoyants, loin des côtes et des plaines. Ce périple de 1 500 km traverse les plus belles et les plus hautes villes du Sud et de magnifiques zones préservées. Trois semaines suffisent, mais vous prendrez votre temps avec une semaine de plus.

Les sites classés – Quatre à six semaines / de Mumbai à Thanjavur, L’Inde compte près de trente sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Dans le Sud, il s’agit en grande partie de monuments anciens ou de temples.

À Mumbai, la gare ferroviaire principale Chhatrapati Shivaji, plus connue sous le nom de Victoria Terminus, possède une architecture originale inspirée du gothique vénitien. Elephanta Island, au large de la ville, abrite des temples rupestres dédiés à Shiva. Les hauts lieux historiques du Maharashtra comprennent indéniablement les temples rupestres d’Ellora, réalisés sur cinq siècles par des moines bouddhistes, hindous et jaïns, ainsi que les grottes et les fresques bouddhiques d’Ajanta, plus anciennes encore.

Chhatrapati Shivaji railway

Ne manquez sous aucun prétexte les églises et les couvents de l’ancienne capitale de Goa, Velha Goa (Old Goa) : la basilique du Bom Jesus, la cathédrale Sainte-Catherine et l’église et le couvent Saint-Françoisd’Assise. Arrêtez-vous à Hampi, tant pour son atmosphère pittoresque que pour ses temples extraordinaires datant du royaume hindou de Vijayanagar. Au nord, les temples de Pattadakal sont certes moins célèbres, mais le temple de Virupaksha, orné de superbes colonnes sculptées illustrant des scènes des grandes épopées hindoues, mérite le coup d’oeil. À Mamallapuram, le temple du Rivage et les Cinq Ratha figurent parmi un ensemble de monuments édifiés sous la dynastie des Pallava. Thanjavur est pour sa part indissociable du temple de Brihadishwara.

Les sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco en Inde du Sud incluent de magnifiques grottes sculptées, des églises, des temples anciens et même une gare ferroviaire. Un mois suffit, mais deux semaines de plus rendent le parcours plus appréciable.

D’île en île – Deux à quatre semaines
Amateurs de plages désertes, de snorkeling et de plongée sous-marine, les îles Andaman devraient vous combler. Situé à 1 000 km au large des côtes, dans le golfe du Bengale, l’archipel est accessible en bateau ou en avion depuis Chennai ou Kolkata (Calcutta). En partant de Chennai, vous débarquerez dans la capitale, Port Blair, une ville animée sans véritable cachet, mais qui garde encore la marque de son passé colonial. Après une visite au Cellular Jail National Memorial de Port Blair et à Ross Island, prenez le ferry pour Havelock Island, où vous pourrez vous adonner à la plongée, au snorkeling et à la pêche.

Cellular Jail National

Pour vous reposer, optez plutôt pour Neil Island. Depuis Havelock, des ferries rallient Rangat et font parfois halte à Long Island. De Rangat, un bus traverse toute l’île jusqu’à Mayabunder, où des bateaux desservent la minuscule Avis Island. Depuis Mayabunder, gagnez Diglipur, à l’extrémité de North Andaman (ou effectuez la traversée de nuit, depuis Port Blair). Selon vos envies, vous pourrez escalader le pic Saddle ou lézarder sur des plages isolées. De retour à Port Blair, louez une moto ou prenez un bus pour rejoindre Wandoor, point de départ des excursions au parc national marin Mahatma-Gandhi et sur les îles Jolly Buoy et Red Skin.

Le voyage dans les îles Andaman, dotées de plages sans pareil aux eaux turquoise, est un véritable enchantement, surtout pour qui pratique la plongée ou le snorkeling. Cet itinéraire couvre de 800 à 1 000 km, sur terre et en mer. Réalisable en deux semaines, votre séjour ne pourra pas dépasser trente jours, durée maximale des permis accordés pour visiter les îles.

Thanjavur

Voyages Thématiques (Temples et pèlerinages)
La religiosité qui émane de l’Inde du Sud ne manquera pas de vous marquer durablement. Pour en apprécier les splendeurs, pourquoi ne pas emprunter cet itinéraire sur les pas des pèlerins hindous et des Occidentaux en quête de spiritualité. Privilégiez le Tamil Nadu : Kanchipuram, Tiruvannamalai, Chidambaram, Kumbakonam, Thanjavur, Trichy et les temples de Rock Fort et de Sri Ranganathaswami, Madurai pour le temple de Sri Meenakshi, Rameswaram , haut lieu de l’hindouisme, et Kanyakumari, où les pèlerins se pressent en masse pour admirer le temple de Kumari Amman et assister au coucher ou au lever du soleil à la pointe du sous-continent.

Dans l’Andhra Pradesh, le temple de Venkateshwara de Tirumala ne reçoit pas moins de 100 000 pèlerins par jour. Au Karnataka, Sravanabelagola est un centre important de pèlerinage jaïn, organisé autour de la statue de Gomateshvara (Bahubali), perchée sur une colline. Outre ses plages paradisiaques, Gokarna figure parmi les lieux les plus sacrés pour les hindous, qui honorent Shiva dans le temple de Mahabaleshwar. Ville sainte du Maharashtra, Nasik accueille tous les douze ans un immense rassemblement festif, le Kumbh Mela.

D’un Ashram à L’autre  Si vous recherchez les nourritures spirituelles, l’Inde du Sud devrait vous permettre d’atteindre l’état contemplatif pour le restant de vos jours. Pour en savoir plus sur les ashrams. À Pune, l’Osho Meditation Resort, l’ashram de feu controversé Bhagwan Rajneesh, attire de longue date les voyageurs du monde entier. Les adeptes de la méditation bouddhique peuvent suivre les cours organisés par la Vipassana International Academy, à Igatpuri. Le paisible ashram de Sevagram fut créé par le Mahatma Gandhi en 1933. À Puttaparthi, Prasanthi Nilayam est l’ashram de Sri Sathya Sai Baba. L’ashram de Sri Ramana de Tiruvannamalai reçoit les disciples de Sri Ramana Maharishi. Puducherry (Pondichéry) est réputée pour l’ashram de Sri Aurobindo, fondé par une Française, surnommée “la Mère”. La curiosité devrait vous pousser jusqu’à Auroville, où, depuis
1968, une communauté internationale poursuit des expérimentations pour fonder les bases d’une société idéale. Peu connu, le centre de yoga Isha, à Poondi, propose retraite et pèlerinage. Enfin, dans le Kerala, près de Kollam, un bateau peut vous conduire à la Matha Amrithanandamayi Mission, l’ashram de Matha Amrithanandamayi, surnommée “la mère qui étreint”, dont le message spirituel passe par de fraternelles étreintes à ses adeptes.

Pondicherry

De Fête en Fête
Les fêtes indiennes constituent une expérience unique, à condition d’être au bon endroit, au bon moment. Célébré dans toute l’Inde du Sud, Ganesh Chaturthi (août/sept) revêt une importance particulière à Mumbai et à Pune. Le festival de musique et de danse d’Ellora (déc/jan) se déroule au sein du temple de Kailasa. Goa célèbre, entre autres fêtes spectaculaires, la fête de Saint-François-Xavier (3-10 déc).

Mysore offre un superbe cadre à l’une des fêtes les plus importantes, Dussehra (sept/oct). Vasantahabba (fév ) réunit des spectacles de musique et de danse indiennes traditionnelles ou contemporaines. Thrissur Pooram (avril/mai) donne à voir des processions d’éléphants impressionnantes, tandis qu’Alappuzha (Alleppey) accueille l’inimitable trophée Nehru des bateaux-serpents (août). Au Tamil Nadu, citons le festival de danse de Mamallapuram (déc-jan) et le Festival international de yoga (jan), à Pondichéry. À Tirumala, la fête de Brahmotsavam (sept/oct) dure neuf jours. La fête du Deccan (fév), à Hyderabad, rend hommage à la culture du Deccan et comporte de la danse et de la musique traditionnelles. Plages de rêve et Back waters Les adorateurs du soleil seront comblés par les superbes plages qui bordent la côte occidentale de l’Inde du Sud, où les touristes affluent depuis des décennies. Elles ne lasseront pas les amateurs de farniente, surtout si l’on y ajoute une croisière sur les canaux du Kerala.

À Mumbai, goûtez à l’ambiance festive et pittoresque qui règne sur la plage de Chowpatty le soir. Prenez ensuite la direction de Goa et de ses plages paradisiaques. Après avoir parcouru Panaji (Panjim), l’actuelle capitale, et les vestiges de Velha Goa (Old Goa), l’ancienne capitale portugaise, choisissez une plage qui vous inspire pour un bain de soleil sur le sable. Prenez le train jusqu’à Karwar afin de découvrir Gokarna, une petite ville de pèlerinage poussiéreuse avec de jolies plages, nichées dans des criques, fréquentées par des adeptes de la fête. De là, poussez jusqu’à Jog Falls si vous voyagez durant la mousson. Après ces impressionnantes cascades, vous aborderez l’étroite côte du Kerala. Traversez Kozhikode (Calicut) et faites halte à Fort-Cochin, perché sur une ravissante île, accessible depuis Ernakulam. À Alappuzha (Alleppey), vous pourrez organiser une croisière en house-boat dans les backwaters ou une excursion d’une journée en bateau jusqu’à Kollam (Quilon). Non loin au sud, Varkala présente des falaises et des plages spectaculaires. La dernière étape se situe à Kovalam, près de la pointe méridionale de l’Inde, qui possède de petites plages en croissant idéales pour s’adonner au farniente.

Bhoutan : Un Royaume Captivant

Prix ​​de départ: €1,780.00

Duración: 11 jours/10 nuits

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